L'actualité de la crise : UNE CRISE AUTO-RÉALISATRICE, par François Leclerc

Billet invité

L’argumentation est rodée, mais pas convaincante : en mettant à disposition du système bancaire des liquidités à trois ans, en quantité illimitée et à un prix d’ami, la BCE inciterait celui-ci à acheter à nouveau de la dette souveraine et à détendre ce marché. Et le tour serait joué. Mais ce pari vaut ce qu’il vaut – c’est à dire pas grand chose – puisqu’on demande aux banques d’acheter des obligations d’État après qu’elles s’en soient délestées en catastrophe. Même en leur offrant une marge de rêve ainsi qu’une garantie – aujourd’hui – que de nouvelles décotes du type grec sont exclues pour demain. Spéculer sur le retour de l’appétit au risque des banques, alors qu’elles traversent une passe difficile et réduisent la voilure, ne manque pas d’audace.

La stratégie revendiquée n’est pas franchement nouvelle ; elle s’adapte uniquement aux circonstances, visant à obtenir des banques – une fois de nouvelles largesses accordées – qu’elles participent en retour au sauvetage des États, qui s’engagent pour leur part à devenir vertueux. C’est le mécanisme qui a été depuis le début choisi, avec le succès que l’on constate. Que doit-on chercher derrière ce plan : l’expression d’une grande ingénuité ou la certitude d’une forte mauvaise foi ?

Ainsi que le remarque dans sa dernière chronique financière James Saft, de Reuters Thomson, « Réformer le cadre budgétaire européen sans en faire autant du système financier qui a créé tout ce crédit, c’est comme si l’on demandait des engagements et faisait subir à des alcooliques des peines sévères, mais qu’on leur permettait de rester propriétaire de bars. »

Dénoncer le cadeau fait aux banques va de soi. Prédire que ce qu’il en est publiquement attendu est vain. Mais il y a pire. À supposer que l’opération fonctionne comme annoncé, elle renforcerait la dépendance réciproque des États et des banques, dont on sait qu’elle est le nœud qu’il faudrait au contraire trancher. Alors que comme conclut James Saft, « les États doivent briser la dépendance réciproque entre eux et les banques, ou bien les banques finiront par briser les États, peut-être même littéralement. »

C’est sur cette même constatation qu’est fondée la conviction que la combinaison des deux volets de la stratégie qui nous est imposée – sevrage pour les États et bar ouvert pour les banques – renforce les mécanismes à l’origine de la crise, au lieu de la régler. Avec quelle détermination et quel acharnement !

228 réponses sur “L'actualité de la crise : UNE CRISE AUTO-RÉALISATRICE, par François Leclerc”

  1. Mercredi 14 décembre 2011 :

    USA : Bernanke se dit « très inquiet » de la crise européenne (sénateur).

    Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke s’est dit mercredi « très inquiet » de la crise européenne au cours d’un entretien avec des sénateurs républicains, selon le sénateur républicain de l’Utah Orrin Hatch.

    « Il est très inquiet », a indiqué M. Hatch à la presse à l’issue de cette rencontre. « Il a dit que si les Européens ne s’en sortaient pas, cela nous affecterait ».

    « L’effondrement de la région nous serait préjudiciable », a-t-il ajouté.

    Les principales Bourses européennes ont plongé mercredi après une succession de mauvaises nouvelles pour la zone euro, couronnées par une déclaration sans concessions de la part de la chancelière Angela Merkel qui a prédit « des années » de crise et des « revers ».

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00408689-usa-bernanke-se-dit-tres-inquiet-de-la-crise-europeen-senateur-263285.php

    1. Il est rigolo Bernanke , et l’effondrement de l’immobilier Us sur l’ Europe ? Il est en train de préparer l’opinion a la dépression qui s’annonce aux US comme ça il pourra dire que c’est la faute de l’Europe si les US en sont Là. A quand une commission pour les grand criminels économiques ? St Angéla montrez nous le chemin de la rédemption économique… Faudra peut être commencer a imaginer un capitalisme sans intérêts et ou l’impôt est progressif mais peut être que c’est déjà plus du capitalisme. Je pense qu’il faut donner d’autres dimensions pratiques a l argent mais le pouvoir n’est pas pour l’instant du coté de ceux qui sont capables de réfléchir hors du cadre, dans le cadre il ne reste plus que la monétisation en douce pour sauver le système…

    2. Globalement d’après moi, les politiques et les économistes américains savent très bien que la crise américaine ne va pas tarder à passer à la phase supérieure alors ils essayant de cacher cette situation derrière la crise européenne en essayant de faire passer l’Europe comme bouc émissaire, en bref faire d’une pierre deux coups.

      1. @ Alain

        Je plussoie.
        Jusque là, il n’y avait que chez ses pays membres qu’on s’en servait comme bouc émissaire.
        L’Europe progresse … 😉

  2. Peut-être un peu hors-sujet mais ça peut intéresser :
    Les principaux actionnaires des agences de notation Moody’s et S&P et ceux de quelques grandes banques américaines :
    Standard & Poor’s
    Le capital de cette société est détenu en intégralité par Mc Graw-Hill Companies INC.
    http://finance.yahoo.com/q/mh?s=MHP+Major+Holders

    Moody’s
    http://finance.yahoo.com/q/mh?s=MCO+Major+Holders

    Regardons maintenant du côté des banques :
    Bank of America:
    http://finance.yahoo.com/q/mh?s=BAC+Major+Holders
    Goldman Sachs :
    http://finance.yahoo.com/q/mh?s=GS+Major+Holders
    JP Morgan:
    http://finance.yahoo.com/q/mh?s=JPM+Major+Holders

    Bref on retrouve un peu toujours les mêmes parmi les actionnaires principaux !

    1. Martin Hirsch dit: « Ceux qui jusqu’ici ont poussé des cris d’orfraie n’ont pas forcément intérêt à ce que ça change : d’un côté, Mélenchon : c’est son fonds de commerce ; de l’autre, l’indignation d’acteurs économiques et politiques, mi sincère mi cynique. »

      Cette manière d’attaquer Mélenchon est méprisable.
      Mélenchon en boutiquier autrement dit.
      On peut ne pas partager les idées de Mélenchon mais de la à le qualifier de la sorte c’est faire peu de cas du discours démocratique.

      1. On a vu à quel point Hirsch, le tenant de la charité philanthropique, était efficace dans son action aux solidarités « actives »…

      2. Oui ce n’est pas d’une grande honnêteté intellectuelle que de mettre Mélenchon (auquel je n’adhère pourtant pas totalement) et les décideurs politiques et économico-financiers dans le même panier.
        Hirsh tout en niant les rapports de force, s’inscrit lui-même dans un rapport de force. C’est consternant ou stupide, au choix.

      3. @ Nicks: Certes Hirsch est sans aucun doute critiquable sur de nombreux points, mais je constate que Hirsch a tout de même un meilleur bilan sur ce point que Mélenchon.
        Hirsch a porté et mis en place le RSA. Mélenchon lui n’a rien fait.

      4. @ Sylvain

        Avant le RSA, il y avait un truc qui s’appelait le RMI.
        Pourriez-vous me citer un plus du RSA par rapport au RMI ?

      5. Mélenchon était seulement ministre de l’enseignement professionnel et apparemment pas le plus mauvais, mais bien sur la médiatisation était moins importante, qui se soucie aujourd’hui des jeunes en LEP ?

      6. Bonjour,

        @ Sylvain

        Sur ce blog, j’ai rarement vu un commentaire aussi simpliste que le vôtre …

        Cordialement

      7. Hirsch a quand même sauvé le RSA socle et à mis en place un RSA Insertion mais il y a tellement d’organismes qui ont intéret à ce que le I ne fonctionne pas. De toute façon lorsqu’une personne retrouve un Job c’est quand même intelligent que l’effet de ciseaux soit gommé. C’était une proposition de la CFDT qui a été concrétisée par Hirsch.

        Hirsch a quand même comme Dir Cab mis de l’ordre dans les conflits d’intérêst après le sang contaminé et il y a remis une bonne couche avec un opuscule récent qui a fait s’étrangler bien des emimences politiques ce qui a permis d’assainir un peu le climat assez malsain qui régnait.

        En ce qui concerne Melanchon, je me souviens de délégation syndicale qui rencontrait son Dir Cab lorsqu’il était ministre. Lesquelles entendait l’illustre Dir Cab dire : Je suis l’exemple que la révolution n’est pas possible…. Mélanchon est le champion de la posture !!

      8. @ klaki:
        Pourquoi simpliste ? Dîtes plutôt que mon post ne vous plaît et argumentez au moins. Hirsch n’est pas un politicien professionnel, il est issu de la société civile. Et cette qualité me fait dire que sa démarche me semble plutôt sincère.

        @Renard:
        La principale différence entre le RSA et le RMI, c’est que le RSA vise à sortir les gens des « trappes à inactivité »: le problème du RMI c’est que ses bénéficiaires n’étaient pas incités à quitter leur situation, parce qu’ils perdaient de l’argent en décidant de travailler.
        Et je pense que faire en sorte que la sortie de la pauvreté passe par le travail (ce qui est sensé favoriser la réinsertion des plus pauvres dans la société) est un objectif tout à fait louable, en tout cas un peu plus ambitieux que le RMI.

      9. @Sylvain

        Sauf qu’une évaluation récente vient corroborer le fait que le RSA comme attendu , ne fonctionne pas et ne permet pas le retour à l’emploi tout en paupérisant davantage les populations concernées.

        http://www.liberation.fr/societe/01012377871-le-rsa-a-la-peine

        Par ailleurs, que je sache Mélenchon n’a eu que des responsabilités limitées jusqu’à maintenant et l’argument de la société civile n’en est tout simplement pas un quand il s’agit de se vautrer dans le gouvernement le plus anti-social qu’ait connu la cinquième république…

      10. @ Sylvain

        ils perdaient de l’argent en décidant de travailler.

        Cela faisait déjà plusieurs années que les RMIstes pouvaient continuer à toucher une partie de leur revenu d’insertion en plus de celui de leur nouvelle activité.
        A tel point que dans certains cas, le passage au RSA s’est révélé défavorable.
        Le vrai changement a été d’imposer à 80% d’entre eux de s’inscrire à Pôle emploi avec le taux de radiation que l’on connait.
        Par ailleurs, Mme Bachelot a reconnu hier (Conférence nationale sur le RSA) que sur le retour à l’emploi que le RSA n’a pas tenu ses promesses.

      11. @ Nicks et Renard:

        Ben oui l’un des problèmes du RSA, c’est qu’il suppose qu’il existe des emplois disponibles, susceptibles d’être occupés par les plus pauvres. Or, le niveau d’emploi à un moment donné dépend (au moins en partie) de la conjoncture macroéconomique, vis-à-vis de laquelle les plus pauvres ne peuvent rien.
        L’autre problème, c’est la dégressivité de l’aide permettant d’arbitrer entre la « trappe à pauvreté » et la « trappe à inactivité ». Si la dégressivité est très forte, les plus pauvres bénéficient d’une réelle incitation à travailler; mais cette incitation s’arrête très vite dès que les revenus s’élèvent. Dans ce cas on réduit la « trappe à pauvreté » mais pas tellement la « trappe à inactivité ». Si la dégressivité est moins forte, un plus grand nombre est incité à travailler mais au delà d’un certain seuil ça conduit ce plus grand nombre de personnes à rester dans des activités à bas revenus; on réduit la trappe à inactivité, mais pas vraiment la « trappe à pauvreté » (malgré la Prime pour l’Emploi). Sachant qu’il est presque impossible d’agir sur les 2 trappes en même temps, il faut faire des choix.
        La poursuite de l’égalité et de l’efficacité économique sont souvent en conflit, et avoir plus de l’une exige toujours d’avoir moins de l’autre. C’est là que les arbitrages sont importants, « There is no free lunch » comme on dit au FT ou à La Tribune…

        Par ailleurs, que je sache Mélenchon n’a eu que des responsabilités limitées jusqu’à maintenant

        Oui et son départ, voulu, du PS ne va rien arranger sur ce plan. Mélenchon a fait un choix: celui d’être un commentateur politique (et une place bien au chaud au Parlement européen)plutôt qu’un acteur politique et donc d’avoir les mains dans le cambouis (et de faire des arbitrages en se confrontant au réel). C’est bien ce que je lui reproche.

  3. Lorsque je lis vos billets à tous, je me rends compte de ce que devait ressentir Cassandre.
    Expliquer les noeuds de la catastrophe à venir et se rendre compte que personne ne vous croit, en tout cas parmi les gens qui pourraient faire quelque chose….

    Un nouveau mythe grec qui se vérifie, les Grecs ont tout inventé, mais ça ne les sauvera pas…

    1. Cassandra n’a pas d’yeux selon The Locket. Lorsque cela arrive à un système cela produit un comique de répétition, lorsque cela arrive aux humains cela produit des effets de compulsion tragiques, lorsque cela arrive à un mode de production cela produit une histoire tragicomique.

      « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce Causidière pour Danton, Louis Blanc pour Robespierre, la Montagne de 1848 à 1951 pour la Montagne de 1793 à 1795, le neveu pour l’oncle. Et nous constatons la même caricature dans les circonstances où parut la deuxième édition du 18 Brumaire.

      Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse d’un poids très lourd sur le cerveau des vivants. Et même quand ils semblent occupés à se transformer, eux et les choses, à créer quelque chose de tout à fait nouveau, c’est précisément à ces époques de crise révolutionnaire qu’ils évoquent craintivement les esprits du passé, qu’ils leur empruntent leurs noms, leurs mots d’ordre, leurs costumes, pour apparaître sur la nouvelle scène de l’histoire sous ce déguisement respectable et avec ce langage emprunté. »
      (Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte)

    2. les Grecs ont tout inventé,

      Sauf , par exemple :la charrue à soc métallique coudrier et versoir, mais bon, ils étaient servis par des esclaves, les Grecs. Les Grecs philosophaient, les esclaves trimaient.

      Les Romains non plus n’avaient pas inventé la charrue etc, ni les moulins à vents (obscurissime Moyén-âge), mais bon, ils étaient servis par les esclaves, leurs objets, les Romains. Les Romains légiféraient, les esclaves les servaient. Le maître, pater familias, avait la haute main sur la femme, le fils, la fille et bien sûr l’esclave, droit d’user et d’abuser, droit de vie et de mort.
      La chute de l’empire romain c’est aussi la fin de cet exploitation esclavagiste.
      Mais les bourgeois aiment bien le Droit Romain, user et abuser, ça leur dit quelque chose de doux. L’appropriation privative, c’est cool pour eux. La féodalité, elle, ne connaissait que l’usage, l’usufruit, la terre n’appartenait pas à un seigneur, comte, etc…mais à sa lignée, de même les serfs n’étaient pas des esclaves mais des hommes libres, qu’on ne pouvait pas expulser, qui contractaient mariage, ou vivaient en libre union, sans que le maître ne s’en mêle, etc, le serf est attaché à la terre, et protégé par le seigneur, système pragmatique afin d’assurer la production de denrées alimentaires dans les siècles agités qui suivent la fin de l’empire.
      Et les femmes, les Grecs, les enfermaient, comme un harem, mais gynécée, en période féodale, les femmes prenaient part aux votes lors des assemblées communales, etc, les femmes n’avaient pas besoin de permission du mari pour se lancer en affaire, négoce, ou artisanat, qu’en est-il dans le droit romain ?
      Les Grecs et les Romains, y’a que ça ….

      1. Cher pArs Destruens,

        Malgrés leurs imperfections,
        Les grecs ont inventé la société.
        Les romains ont inventé la personne.

        La synthèse de celà avec le Christianisme se trouve chez Saint Augustin (La Cité de Dieu et Les Confessions) qui fonde la pensée médiévale jusqu’à Saint Thomas d’aquin.

        Et vous avez raison, l’adoration de l’Amour au moyen age a conduit au final à une période faste pour les femmes. Période qu’elle ne retrouveront qu’en partie à la fin du XX°s.

      2. @ pArs Destruens

        Si je partage, comme vous, une certaine irritation envers les sots commentaires évoquant les « Âges sombres », je vous encourage à modérer vos plaidoyers pour le Moyen Âge comme vos attaques contre « l’Antiquité » dans la mesure où, hélas, vous usez de trop de raccourcis historiques, d’affirmations un peu erronées ( ou plus précisément ne faisant pas état des grandes variabilités des espaces et des inter-périodes) facilement attaquables.
        Cordialement.

      3. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre dans certain message, même de la réécriture de l’histoire… les serfs des hommes libres, les femmes libres au Moyen Âge !! Je passe les autres raccourcis simplistes !

      4. Malgrés leurs imperfections,
        Les grecs ont inventé la société.
        Les romains ont inventé la personne.

        Les Grecs n(ont pas inventé la société, ils ont institué une certaine société (esclavagiste d’ailleurs)
        Les Romains n’ont pas inventé la personne (discours bourgeois par excellence qui identifie l’individu à lui-même), ils ont produit un type d’individu et surtout un type d’état.
        Et alors, quoi?
        Vous allez bientôt prétendre, sans vergogne, que les Germains ou les Persans, ne connaissaient ni la société, ni la personne…tels que les Grecs et les Latins les définissaient, bravo, et mes hommages pour cette réflexion que vous devez, sans aucun doute, à votre fréquentation des pensées gréco-lat(ri)nes.
        Je ne parle pas d’imperfections ou de perfection, mon très cher chanoine, je dis c’était comme ça, voilà tout.
        Il est notable que les admirateurs des Grécos-Latins aient engendré les puanteurs de la bourgeoisie et du fascisme. D’ailleurs, même les nazis, qui se référaient à la prétendue race aryenne (les grecs et Latins sont aussi de cette prétendue engeance), mais malgré le côté « romantique » (c’est toujours Rome antique) qui était passé par là, écriture prétendument gothique, prénoms anciens pendant la période funeste du III Reich, svastika et le toutime, malgré la tendance au « paganisme », très peu suivie dans la population ( voir LTI, Lingua Tertiï Emperii, Klempferer). le style qui s’impose en architecture, comme dans les chorégraphies de la propaganda, c’est celui de l’ordre et discipline romaine et des bâtiments néo-classiques, etc, ça ne ressemble pas du tout ni au Gothique, ni à un rassemblement de Germains sur le pied de guerre. Etonnant, nicht wa ?

      5. @Arkao
        je ne plaidoie rien du tout.
        Vous vous avancez, un peu trop, ou pas assez, avec vos insinuations, veuillez expliciter, quelles sont mes affirmations »un peu erronées »?
        Chiche, mais achtung au KO, Arkao…

      6. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre dans certain message, même de la réécriture de l’histoire… les serfs des hommes libres, les femmes libres au Moyen Âge !! Je passe les autres raccourcis simplistes

        C’est vous, pauvre ignorant qui réécrivez l’histoire, allez vous instruire, svp.
        vous n’avez jamais lu un seul ouvrage traitant du monde féodal, vous l’avez dans le baba, voilà tout.

        Mais c’est bien, vous connaissez la touche point d’exclamation, tout n’est peu-être pas perdu, bien que…
        NO USELESS LENIENCY

      7. « Dans les actes notariés, il est très fréquent de voir une femme mariée agir par elle-même, ouvrir par exemple une boutique ou un commerce, et cela sans être obligée de produire une autorisation maritale. Enfin les rôles de la taille (nous dirions les registres du percepteur) lorsqu’ils nous ont été conservés comme c’est le cas à Paris à la fin du XIIIème siècle, montrent une foule de femmes exerçant des métiers :! maîtresses d’écoles, médecin, apothicaire, plâtrière, teinturière, copiste, miniaturiste, relieuse, et…Ce n’est qu’à la fin du XVI ème, par un arrêt du Parlement, daté de 1593, que la femme sera explicitement ECARTEE de toute fonction dans l »Etat. L’influence montante du Droit Romain …confiner la femme…l’éducation des enfants et le soin de la maison. » (le XVIème= montée de la bourgeoisie ET de l’absolutisme royal, ou pas ?)
        Pour en finir avec le Moyen-âge, R. Pernoud,- Ed. Points Histoire, pages 96-97-

        Merci qui ?

      8. @ pArs Destruens
        Vous récitez du Régine Pernoud comme un primo-communiant ânonne son catéchisme. Il y a des centaines d’autres historiens qui ont écrit sur le Moyen Âge. Lisez-les ! Fin du dialogue. Point final.

    1. @arkao
      Oui, il y en a des centaines et même plus, allez savoir.
      Vous supposez que j’ânonne, soit, mais vous ne répondez pas sur le fond.
      Je vous avais prévenu, risque de KO.
      Vous êtes au tapis, Arghh, ko.
      Poing final.

      1. @ pArs Destruens
        Bon , vous l’aurez voulu:
        Le seigneur, de loin, dissimulé, gouverne l’enchaînement de ses péripéties. Les femmes n’y furent jamais que des figurantes. Des leurres. Tous les poèmes de l’amour courtois ont été chantés par les hommes, et le désir qu’ils célèbrent fut toujours un désir masculin.
        Georges Duby: Mâle Moyen Âge, Flammarion, 1988.
        Mais attention, je ne dis pas que Duby a raison. Ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est qu’à partir de faits, de données brutes, il peut y avoir une marge d’interprétation, que s’accorde un historien. En l’espèce, au sujet du statut de la femme dans la société médiévale, qui suivre ? Duby ou Pernoud ? Selon quels critères allez-vous choisir de citer l’un ou l’autre ?
        Il n’est pas question de match ou de KO.
        Dernière et définitive réponse en ce qui me concerne. Bon vent !

    1. Effarant !!

      Le pire ? Ici ou là-bas, qu’on ait ou pas le droit de manifester, il n’y pas beaucoup de résultats et de prises en compte par les autorités. On appelle cela comment, déjà ? Un déficit de démocratie ?

  4. Monsieur Leclerc,

    Sauf erreur de ma part, il est peu question ces temps-ci dans les analyses des besoins de liquidité des banques européennes en devises étrangères ($, £). N’y a-t-il pas là un élément insuffisamment pris en compte pour expliquer (si toutefois c’est possible) certaines contorsions aberrantes de nos grands équilibristes financiers (et au passage les actes désespérés de la BCE) ?

    1. Les banques centrales ont remédié à cela et la BCE est en mesure de fournir des dollars aux banques européennes, suite au retrait des fonds monétaires américains, ou des livres.

    1. Que se passe t’il concrètement pour une banque et ses clients, quand sa note est dégradée par une agence de notation ? Merci.

  5. Au point ou on en est Angella a raison quand elle dit qu’il est absurde de rembourser du crédit par du crédit ça ne permet que d’acheter du temps et très cher, mais d’un point de vue politique c’est intéressant d’attendre la prochaine échéance électorale.
    Ca va être la panique quand le taux d’emprunt de la France va passer a 6 pour cents , et on peut garder notre triple A jusqu’à la faillite ça ne changera rien.
    A quand un billet intitulé  » tous drogués » pour faire un état des lieux , ca fait un bout de temps qu’ils font des réunions des sommets Européens mais dans un certain sens si ils ne trouvent pas de solution , c’est qu’il n’y a pas de problème. Le capitalisme renaitra de ses cendre c’est malheureusement trop tard pour trouver un nouveau système, la mort de l’économie semble programmée car comment rembourser les dettes quand on est pas foutu de récupérer l’argent des paradis fiscaux, , la récession qui s’annonce va euthanasier littéralement notre économie, d’un coté on va surtaxer les pauvres et d’un autre le taux d’emprunt des états va s’envoler c’est tellement évident je me demande bien pourquoi c’est pas encore la panique générale.. Peut être gràce a l’aplomb magnifique de nos dirigeants faudrait peut être qu’ils commencent a anticiper un peu et a généraliser les haircuts sur les dettes tant que c’est encore possible… enfin de mon point de vu c’est plié le mur est a deux centimètre et on est a 200 kms heures peut être un miracle , une prière, un mars enfin je sais pas ,rendez vous dans l’au delà….

  6. Dernières infos: Groupama renflouée par le bras armé de l’Etat en France, le Caisse des Dépôts et Consignations, est notée BBB.
    La Commerzbank a emprunté plusieurs centaines de millions d’euros pour commencer à renforcer ses fonds propres mais a encore besoin de 5 milliards. L’Etat allemand cherche à lui donner une aide déguisée sans que ce la passe pour une nationalisation.
    Le Crédit Agricole va finir l’année dans le rouge avec des pertes non encore évaluées mais qui pourraient être conséquentes (d’où viennent-elles? Chut….)

    1. Excellente présentation de la problématique, compréhensible par tous.
      Interview très complète et imparable d’Eric Toussaint, à la mesure de deux journées fécondes.
      Grand travail de Daniel Mermet, une fois de plus.
      Vivement la suite…
      La course de vitesse entre l’intelligence et la barbarie est engagée.

      1. l’impression que cette course a commencé à cette époque où le chômage a grimpé en flèche, en 73 /74 ? l’argent, le capital, ne considérant le travail, et donc l’homme que comme une variable , un outil parmi d’autres .
        peut-être plus tôt . 68 ? fin du pacte social de l’après guerre, non ?
        on serait arrivé en bout de course, aux échéances , et là, il semble que nous n’avons guère de choix . Si on veut passer dans les mailles du filet financier et recomposer une autre type de société , il y a sans doute des choses que tout le monde va devoir abandonner , pour construire autre chose à côté , selon d’autres règles, d’autres principes . Essayer de réparer la machine ? Il semble que celle-ci n’ait toujours été qu’une machine de guerre , qui emprunte toutes sortes de formes . Même sous des couverts de spiritualité .
        D’où l’idée de retrouver d’abord « nos » esprits , leurs signes . ce qui est un léger plus par rapport à l’intelligence , ce serait une intelligence dotée de morale et de force .
        parce qu’il y a de l’intelligence sans pitié . une sorte de piège de démon .

      2. @ Eric L.

        En effet. C’est d’une intelligence douée de coeur, d’esprit et de mémoire que nous avons besoin.
        Ou dont nous aurions eu besoin beaucoup plus tôt…

    2. Oui, excellente émission pédagogique de Daniel Mermet que j’ai pu écouter en direct hier sur France Inter. On peut la ré-écouter en podcast sur le site. Ce qui m’a scotché, c’est d’enfin comprendre que les banques pouvaient emprunter auprès de la BCE et autres à des taux très très très réduits alors que les Etats non ! Ils doivent passer par ces banques avec les taux supérieurs que les « marchés » veulent bien leur accorder. Ce système marche complètement sur la tête !!!

      1. à Paul Jorion 15 décembre 2011 à 15:24
        Mais oui, vous avez de nouveaux lecteurs . . . !
        Il m’a fallu plusieurs mois de fréquentation avant de franchir le pas et de me procurer deux de vos bouquins, « le capitalisme à l’agonie » et « la guerre civile numérique ».
        Leur lecture est fort enrichissante et je vais sans doute m’en procurer d’autres.

      2. J’ ai compris comment fonctionnait la politique très tard dans ma vie, par internet, maintenant je dois m’ intéresser à l’ économie ; il est essentiel je veux dire que si on veut que les gens se réapproprient un minimum de pouvoir qu’ ils soient au su de ce qui a lieu sous leurs yeux .. alors que tout, pourtant est fait pour qu’ ils n’ y comprennent rien, se désintéressent des questions ou n’ en saisissent que les aspects les plus superficiels.

        Les gouvernements ne chôment pas, si nous voulons aller à leur encontre, nous ne pouvons le faire non plus. Néanmoins, il faut pouvoir lâcher ces questions un moment, souffler, histoire de vivre, prendre un certain recul, ce afin de ne pas leur ressembler, être aussi idiots (?).

  7. Peut-on parler d’une logique banksteriste du directoire de la BCE et du couple Merkozy conseillé par des représentants de la BNP (Pèberau est le principal conseiller de l’ombre de l’Elysée) et de la Deutsche Bank. C’est Pèbereau, ex n°1 de la BNP privatisée par le parti de Sarkozy en 1986, qui aurait conseillé à celui-ci de ne pas séparer banques de dépot et banques d’affaires spéculatives en 2008. Guichets ouverts à 1% à la BCE d’un côté, prêts quasi-usuraires > à 10% pour les pays les plus fragiles comme la Grèce de l’autre. Al Capone n’aurait même pas révé d’une hyper-rente pareille.
    Qui paie cette rente usuraire? Les plus nombreux qui vivent de leur travail et qui au nom de l’austérité vont perdre demain leur emploi, un salaire décent, une protection sociale suffisante. Déjà les taux de chômage les plus élevés en Grèce et en Espagne, malgré les astuces de radiation statistique toujours plus sophistiquées, se rapprochent rapidement du taux allemand de 1932 qui a amené qui l’on sait au pouvoir. On n’est pas obligé de les reconduire en 2012.

    1. Absolument d’accord, ce n’est pas du « casse du siècle » qu’il faut parler mais d’une extorsion de fonds à une échelle encore jamais réalisée du bien commun au profit de l’avidité sans limites de l’intérêt privé…

      1. Et si « cette avidité sans limites de l’intérêt privé » masquait une incroyable décision prise en 1973 dans le plus grand des secrets dans le ventre de la pieuvre !

        Les enfants ont peur la nuit, ce n’est pas pour rien !

        Vous éprouvez des angoisses à la tombée de la nuit ? D’où proviennent-elles ?

        Notre intelligence du coeur, celle de l’esprit et de notre mémoire ont été vampirisées, polluées, dégradées, violées par du conditionnement. Ulysse en savait quelque chose, lui qui s’attachant avec ses hommes au mât de son embarcation afin de ne pas se laisser séduire par le chant des sirènes. Et Oedipe, se crevant les yeux pour mourir au monde extérieur et regarder le Lumière venue de l’intérieur.

        Le sevrage va être difficile. N’ayez crainte, des hommes et des femmes ayant conservé cette Sagesse vous les restitueront en temps utile !

        Faudra impérativement effectuer un effort personnel de survie. Votre argent sera inutile, croyez-moi ! Votre vade-mecum est la confiance que vous accorderez à la Voix intérieure, celle justement, de votre intelligence du coeur, de l’esprit et de vos mémoires lovées dans notre ADN ! Etre éprouvé, voire durement, c’est le prix à payer pour la minorité silencieuse et dans l’ignorance.

        Voilà, nous y sommes ! Ecce homo !

  8. @François Leclerc
    Merci pour ce billet que j’attendais avec impatience
    Pourriez vous peut etre fouiller du coté des mechanismes en jeu entre les Banques d’une part et les relations quotidiennes entre les bcn et la bce?
    je crains que le tableau absolument pertinent dressé dans ce billet fasse silence sur le poids écrasant de la bundesbank …
    Le nouveau ZIRP de la bce lui permettra de restructurer son propre bilan (à la bundesbank) ,de le purifier pour n’ avoir à moyen terme que des Bunds.

    Cela en ferait la plus riche de tres loin de toutes les banques centrales du monde …de fait la seule à etre en mesure de dicter la Loi

    l’Europe est bien morte ce 10 decembre!!

  9.  » C’est dans l’air « , ce soir : la dégradation de la note AAA de la france après le barouf de sarkozi sur l’importance extrème du AAA, c’est l’opportunité de faire comprendre aux français les sacrifices nécessaires

    la stratégie du choc est la ligne directrice des larbins des riches ( lisez Noami Klein )

    après avoir creuser les déficits pendant 10 ans avec les dépenses fiscales pour les plus riches ( et quelques miettes pour ceux qui croient qu’ils vont passer à travers les gouttes … ), la crise née aux usa ouvre une opportunité aux idéologues ultra-libéraux.

    s’il y a un complot, il est sur la stratégie de dépenses fscales depuis 10 ans.

    1. s’il y a un complot, il est sur la stratégie de dépenses fscales depuis 10 ans

      Cette stratégie porte un nom: « Starve the Beast » (la Bête étant le gouvernement fédéral US)

  10. La Grèce est en pleine dépression: – 5,5% sur le PIB selon le gvt grec et – 6% peut-être au-delà selon l’OCDE.
    Selon Lukas Papademos, c’est le pire taux depuis la fin de la guerre.
    Mmmmh…., faudrait vérifier mais pendant le régime des colonels, ont-ils eu pire ou pas?

    1. D’après Chesnais (« les dettes illégitimes ») c’est sous la dictature que l’endettement Grec a commencé. Encore une fois rappelons l’importance des dépenses militaires dans la dette Grecque.

  11. Peu importe le système mis en place, l élément fondamental c la vertu des gens…..
    Vous pouvez mettre en place un système socialisme qui est en bon système (sur le papier), il ne fonctionnera pas plus que le système capitaliste…..
    Pour ma part je suis convaincu que l’on va dans le mur ( pourtant j ai une entreprise qui fonctionne très très bien).
    J ai trois enfants et j ai une petite et discrète maison au fin fond de l’Auvergne. Un bon conseil partez vivre à la campagne…….parce que la nature humain pourrait etre difficile à supporter dans nos villes lorsque ça partira en sucette……

    1. @ Arthurcouou

      Hélas je crains que votre maison au fin fond de l’Auvergne ne vous protège pas plus que mon appartement de ville. Je tiens le repli, la retraite, le recul dans des positions fortes, protégées, fortifiées au retour du féodal et de seigneurs de la guerre associé. Que fera-t-on quand on sera tous à la campagne ? Hein ! En toute sympathie, votre réaction est symptomatique de l’esprit du temps : égoïsme, chacun pour soi, individualisme. A contrario, je vous encourage à réfléchir et agir pour des solutions alternative, altruiste, commune, sociale, humaine, juste, fraternelle, sympathique… Excellente journée.

    2. à Arthurcouou
      Je pense exactement le contraire . . .
      Peu importe la vertu des gens en place – politiques, financiers, chefs d’entreprise – si le cadre (le système) les incite, leur permet, les récompense pour, dans un sens, il n’y a pas de raison qu’ils aillent dans l’autre sens.
      Je suis bien d’accord que l’on va dans le mur en refusant de s’attaquer au cadre – discours de Toulon du chef de l’Etat = pur effet d’annonce sans aucun effet sur les mesures prises ou proposées depuis –
      Par contre il y a aujourd’hui une véritable offre politique du FDG, rendue quasiment inaudible sur les grands médias, ou tellement déformée et caricaturée, que je vous invite à découvrir.

      1. à Reno future
        Connaissez-vous beaucoup de formation politiques qui font ce genre de proposition ?

        chapitre 2
        Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers
        En quelques années, la finance a conquis des pouvoirs exorbitants. Le dollar, monnaie internationale de référence, n’a plus aucun lien avec une quelconque réalité matérielle. Les détenteurs de capitaux peuvent agir à leur guise sur des marchés boursiers méthodiquement dérégulés. Ils ont obtenu une fiscalité au bénéfice des revenus du capital, le droit d’échapper en grande partie à l’impôt, la libre circulation du capital financier dans le monde et ils se permettent aujourd’hui de « noter » les États, les plaçant sous la menace des attaques des spéculateurs.

        Nous mettrons fin à ces privilèges inouïs et contraires à la démocratie qui nous placent sous la menace de crises financières incessantes et de politiques d’austérité désastreuses. Nous mettrons en place une nouvelle réglementation bloquant la spéculation et la financiarisation de toute l’économie et placerons sous contrôle social les banques privées qui la violeraient. Nous agirons pour changer les missions de la Banque centrale européenne et créerons en France un pôle public bancaire et financier qui agira pour l’emploi et les salaires, contre les délocalisations et la spéculation.

    3. Bien sûr, c’est ce que tout un chacun devrait faire pour se protéger ainsi que sa famille. Mais comment fait-on si l’on ne dispose pas encore d’une maison à la campagne ? Doit-on s’endetter pour en acquérir une, au risque de la voir saisie si l’on perd son emploi, et de se retrouver alors sans rien ?

      1. En suivant cette logique de la maison à la compagne on peut aussi envisager de s’acheter une kalashnikov ? Car c’est comme ça que ça va finir quand on pousse cette logique jusqu’au bout, non ?

    4. @Arthur:
      Là tu t’ attaques a du lourd! . Tu vas te faire traiter d’égoaste et meme pire si tu ne marche pas au pas du troupeau (« le troupeau a un seul regard mais ses bouses sont multiples « ). Pourtant tu as raison et je m’escrime a plaider le fait qu ‘il n’ y a pas de sortie par « le haut » et que la seule solution collective passe par des solutions individuelles . SE rapprocher du point de chute pour tomber de moins haut ! ça parait du bon sens .
      Mais, meme si l’aspect énergetique et la pénurie d’abondance collaterale est en cours , il y a un phenomène plus dangereux : C’est l’addiction au modèle antérieur , un effet de « collage » societal qui renforce les croyances , le « scientisme » …comme la dinde grassement nourrie qui ne peut croire que ça changera …meme le 20 décembre !
      Cet effet de collage est du pain béni pour les démagos (écoutez Merkhel de ce jour ) . On vous fait déja le coup de la dictature « necessaire et provisoire » pour des lendemains qui chantent !.
      Puisqu’ils ne veulent pas changer notre mode de vie , changeons en tout seul !
      @Ligerien :
      Il n’est nul besoin de maison de campagne , la pluspart du temps mal adaptée comme « plan B ».
      Les endroits au climat clément et sous habités sont encore légions et si l’on préfere le temps et l’espace au « double flux » , il n’ y a aucun probleme autre qu’une activité annexe que certains peuvent deja règler par le Net …

    5. @ Arthurcouou

      Je ne vais pas polémiquer sur « la nature humaine » que vous évoquez, je vois à peu près ce que vous voulez dire par là. N’ayez pas trop d’illusion cependant sur les rapports sociaux en milieu rural, ce n’est pas le monde enchanté des Bisounours. La préservation de la propriété individuelle, de son pré carré, n’y est pas moins exacerbée qu’ailleurs (variable selon les régions, bien entendu). Que de conflits de voisinage pour une branchouille de haie qui dépasse, pour une touffe d’ortie menaçant de grainer dans le jardin d’à coté, pour un droit de passage, pour une coupe de bois, etc… Le bonheur n’est pas toujours dans le pré.

      1. @Arkao :
        Ma réponse , ailleurs plombé par la tempète ! …je ré -attaque par ici pour une fois que j’ai un pro sous la main (dent ?) .
        La « nature » humaine serait cultuelle par nature a dit ( pétula clarck ?)…ce qui pour moi signifie que l’individu ne peut exister seul , sans son groupe …et que l’entité minimum n’est plus l’in-dividu (que l’on divide a tour de bras) , mais le couple individu-groupe …et pas n’importe quel groupe ? mais celui qui a une memoire historique et une limitation de population permettant a l’affect d’opérer .
        Qd je dis que le modèle parcellisé tribal a subsister jusqu’aux années 50/60 , c’est partiellement. Partiellement mais majoritairement comme structure support a un système parasitaire , linéaire et centralisateur ……..(la civilisation) … ce modèle linéaire centralisé qui a squatter ts les groupes pour en faire une « civilisation » , n’a pu survivre qqs siécles , que grace au frein du temps et de la distance (ce qui est la meme chose) ….notre explosion est due a l’annulation du facteur temps et donc de la distance , et ce UNIQUEMENT du a la gratuité (provisoire) de l’énergie …Meme avec l’esclavage , qui est aussi du KW gratos , les grecs n’ont pu aller aussi loin .
        Pour la ruralité , votre vision est dévoyée . La dureté des relations que vous y dénoncez est /etait (outre la vision urba_moderniste 4L du discours néourbain des années 60 ) , le prix a payer pour une protection du groupe local/tribal . Je résume un peu vite celà en opposant « le flic ds la tete » au crs ds son car. quel est le meilleur modèle d’aliénation ? ..Je pense que le flic perso , on peut discuter avec et que nous sommes obligé de prendre des décisions plus forte et plus mesurées , car elles engage , outre notre « FACE » (goffman) , celle de notre famille , fraterie et meme quartier. Cette « aliénation » certe forte permettait une valorisation /responsabilisation necessaire et le passa ge a l’etat d’adulte …. ce qui n’est plus le cas .
        Les conflits de voisinage sont nécessaire et font moins de dégats que les conflits de frontieres.
        Ma vision des choses , est que l’agressivité intra-spé , inhibée pour cause de socialisation,est reportée a l’exterieur du groupe pour instrumentaliser de façon fractale , une structure similaire a celle qui existe entre individus ds le groupe . C’est ce modèle que j’appelle structurel parcellisé , en usage ds tte la nature …qu’il me semble dangereux de bousculer trop sans risquer des traumatismes ET sociétaux ET individuels

      2. @ Kercoz
        A propos de l’agressivité, des conflits. Réponse rapide et un peu bâclée ( je fatigue et on ne va pas tarder à changer de fil- mais on y reviendra j’en suis sur). Les conflits entre petits groupes d’individus génèrent moins de morts qu’entre les nations centralisées, d’accord, mais en volume, pas forcément en intensité de violence et de haine. Est-ce bien la question, la comptabilité morbide ? La violence n’est pas absente dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire mais dans des proportions, semble-t-il, limitées. La lente sédentarisation des populations de l’espace européen s’est déroulée de façon progressive et c’est à partir du moment où cet espace a été en grande partie « colonisé », vers 4500 av. J.C., que les premières fortifications apparaissent et que les traces de conflits se multiplient. La question est donc, à mon avis: n’est-ce pas la propriété qui est à l’origine de bien des maux de l’espèce humaine ?

      3. @Arkao :
        Avant de changer de fil :Pour moi la structure parcellisée (naturaliste) n’est pas meilleure que la tentative de structure centralisée par « principe » …mais parce que c’est ce modèle qui nous a structuré (individu et groupe) , formaté durant si longtemps et bien avant l’humanisation , dès la socialisation .
        Ma modélisation schématique (caricaturée pour simplification) est un peu celle d’ E . MORIN s’il daignait rendre a la th. du Chaos ce qu’il lui a piqué :
        -l’animal solitaire survit grace a des instincts et principalement l’ agressivité intra-spécifique (au sens de K. Lorenz)
        -pour se socialiser, pour dealer sa liberté-agressivité contre une protection sociale il doit inhiber cette agressivité inaliénable puisque génétique .
        -Il se sert de rites (rituels inconscients et brefs) pour substituer aux pulsions/situations d’agressivité des comportements rituels structurants et hierarchisants . (Je pense a la séroténine).
        comme les animaux ns avons des gestes inhibants (le chien offre sa gorge et le vainqueur est ds l’impossibilité de mordre) …
        Ces rites sont basés essentiellement sur l’affect . le seul truc qu’on cherche c’est la valorisation du MOI (de la « FACE ») et ce , par des échanges verbaux ou physiques … Et cette valorisation SUFFIT a combler tous nos besoins non physiologiques . Ils ne peuvent s’effectuer que ds un groupe ou chacun connait chacun ..(les spé parlent d’env 70 individus max dont 12 tres intimes) . C’est ce modèle qui, a mon sens devrait nous optimiser au mieux …Parce que c’est celui qui en moyenne correspond a un groupe sur un territoire de qualité moyenne de qqs jours de marche max .
        Voilà en gros le modèle sur lequel je m’appuie . Tant qu’on est resté sur ce modéle (Paléo je crois) , nous etions en accord aves nos boucles trophiques ….le fait de spécialiser -agriculture a dé-naturer notre structure globale économiquement et sociologiquement ….et a terme on est ds la M…. et ma grande prétention est de dire que. notre problème est structurel et non idéologique .
        Je m’appuie sur les modèles naturels animaux ou végetaux , qui TOUS utilisent des structures parcellisée (scissiparité etc ..) jamais hypertrophie et linéarite -centralisme….ce qui me permet de conjecturer que ce mode de gestion des groupes est le plus performant et le plus stable mathématiquement et physiquement …c’etait aussi l’avis de Prigogine ce qui me conforte .

        ///// Je vous fais remarquer que l’historien Eugen Weber situe la rupture avec le modèle agraire ancien au cours des décennies 1880-1900, après 1914 pour les régions du centre et de l’ouest de la France ///
        J’ai surtout lu Braudel (Identité) , Helias (cheval d’ O) . pour les structures et les aliénations rurales . J’ai vécu ds les années 50/60 ds le 9 cube comme on dit et les quartiers etaient encore des villages avec mairie, groupes de commerçants , eglise etc .. et les territoires etaient militairement gardés par les enfants ! pratiquement tes les familles avaient plusieurs attaches rurales comme possibilité de repli … Imaginer ce que serait une pénurie style 40/47 sans les millions de mini fermes , actuellement fait tres ..tres peur .
        Les rapports conflictuels ds un groupe hierarchisé se limite aux échelons voisins. POur moi il n’ y a pas une hieratrchie naturelle , mais des hierarchies croisée ds un groupe , avec un lieu de pouvoir qui du fait est virtuel et évolutif . Si etant 5e aux boules , je lutte contre le 4e et le 6e …les relations avec les autres sont apaisées ou « politique » (je vais protèger le 7e pour l’inciter a menacer le 6e et flatter le 3e pour qu’il me protège , etc …tout ça se passe inconsciemmnt .
        Dans une menuiserie de 8 personnes , il n’ y a pas d’elections et chacun sait ce que vaut l’autre .
        Je pense que l’agressivité intra-spécifique inhibée , est réutilisée a l’interieur du groupe pour le structurer et gardé intact a l’exterieur du groupe pour défendre le territoire …le relationnel entre groupes pouvant se mettre en place de façon similaire , sans etre identique , aux interactions entre individus .
        Il serait interessant de développer la thèse que l’agressivité intra-spé est le moteur , l’energie permettant de freiner l’entropie dans le process de socialisation.

      4. A mes yeux, ce n’est pas la propriété qui est à l’origine de l’ageressivité, mes bien les peurs non comprises et non gérées qui sont à la fois l’origine de la propriété et de l’agresivité.
        Comment gérer cette agressivité, c’est ce que kercoz tente d’explorer et de nous expliquer.

      5. @Michel Lambotte :
        Lorsqu’un chien nous rapporte un bout de bois , ce n’est pas pourqu’on lui lance , c’est pour tirer dessus , comme il ferait avec un autre chiot … Par jeu se substituant au combat agressif pour décider de la hierarchie ds la meute …savoir qui aura acces avant l’autre a la mamelle ou a la femelle .
        Le sourire (qui découvre les dents) a pour origine une agressivité , comme tout acte altruiste , sois disant « gratuit » ou tout « don » qui « oblige » et rend l’autre « redevable », tout est agressivité , atténuée certe , maitrisée et servant a hierarchiser le groupe .
        Il n’est pas besoin de « gérer » cette agressivité …c’est la structure et l’affect qui la gère : Faire perdre la face est aussi grave que perdre la face … et l’ on ne donne que ce que l’autre peut rendre sans perdre la face .. La taille du groupe contraint l’ économie des échanges a s’inverser .
        Le groupe restreint protège l’individu . aliénant certe , mais protecteur … et qd il est satisfait de valoriser son égo ou d’ avoir confirmé sa valeur par des echanges , des palabres , il retourne a son hamac ……..tandis que ds notre groupe hypertrophié , ou l’on ne peut etre reconnu , puisqu’on n’est pas « connu » , on va exposer des objets ostentatoires (4×4 ou blondasse ) pour tenter de se valoriser et …devant l’echerc de l’ostentation , déprimé …sans avoir compris cette déprime , on va consommer encore un autre objet a exposer ….
        Cette dérive consumériste qui ne satisfait personne ne résulte que de la structure du groupe .

    6. @arthurcoucou

      « Peu importe le système mis en place, l élément fondamental c la vertu des gens….. »

      Non!!! Il faut mettre en place des institutions vertueuses qui prennent en compte la corruptibilité de l’homme.

      1. De mémoire d’ homminidé , c’est la structure qui inhibe la corruptibilité , jamais une « insitution vertueuse » …qui nécessiterait un instituteur vertueux …qui n’existe que ds les fables et les programmes electoraux .

      2. c’est justement parce que la nature humaine est diverse et pas vertueuse qu’il faut mettre en place un système et des règles pour le vivre ensemble, sinon nous nous entretuerons.
        La fuite et l’individualisme sont une solution destinée à sauver l’immédiat, c’est le lendemain que le réveil est brutal.
        Bonne fuite!

      3. @ Kercoz, mémoire infaillible de l’Humanité depuis des millénaires et des millénaires ,amen !

        De mémoire d’ homminidé

        Sur quels éléments concrets vous fondez-vous pour prétendre connaître les structures sociales et mentales de, par exemple, Homo sapiens neanderthalensis ?

      4. @Arkao:
        //// Sur quels éléments concrets vous fondez-vous pour prétendre connaître les structures sociales et mentales de, par exemple, Homo sapiens neanderthalensis ? ///

        Je me base sur l’ hypothèse (pas tres difficile a soutenir) qu ‘un comportemental interactif sur un modèle tribal d’une population restreinte est tres RIGIDE . Que ce modèle a mis des millénaire a se formater …que les rites interactifs majeurs existent depuis l’animal social non humain …et qu’ils sont similaires aux rites des autres especes sociales («  » apprivoise moi dit le renard au petit prince «  » ) .. il suffit de lire les etudes par ailleurs ludiques de K. LORENZ ..
        Ces rites qui se basent sur l’ hinibition de l’agressivité de l’animal solitaire , ne sont pas malléables et s’appuient principalement sur l’ affectif entre les individus …ce qui implique un nombre restreint d’individus pour optimiser un groupe …
        C’est là ma thèse : l’individu est ausssi con en petit groupe qu’en méga-groupe …sauf que sa connerie en petit groupe ( ce modèle ou il a été formaté) , est limitée , inhibée , freinée par la limite proche du groupe …. Il ne lui sert a rien de stocker et de frimer car il perdrait la « face » avec des gens qu’il cottoie ts les jours . Si son voisin est plus con que lui , il va l’exploiter , mais comme sa femme est mignonne et que son fils joue avec le sien , il n’abusera pas , ….du moins pas autant qu’ un fond de pension .. Nous sommes pré-cablés pour ce modèle , je le conçois tres alliénant , mais prétendre sortir d’ une alliénation pour s’asservir a une autre qui serait plus bénéfique , c’est insulter dame nature qui , normalement a choisi le modèle le plus stable …et pas seulement pour nos petits plaisirs immédiats , mais pour la pérénité de l’ espèce et la civilisation .
        POur moi la « structure » découle de cette obligation de groupe restreint ….Nombre restreint longtemps obligé par la zone de predation limitée a qqs jours de marche . apres il y a moyen de faire des groupes de groupes …. du genre fractal .
        La mémoire d’une espece peut etre jugée « infaillible » ds la mesure ou celle ci est encore vivante …ce qui n’est pas forcément le cas de ce que nous promet la « Raison » .

      5. @ archao

        sans mes substituer à Kerkoz, qui a plein de choses à dire sur le sujet, je vous rappelle que la mémoire des actuels hominidés ne remonte guère qu’au néolithique.
        Mais aussi loin qu’il est possible de voir dans le passé, son affirmation me semble correcte.
        Pas forcément pour tous les humains, j’en ai croisé des honnêtes, mais pour leurs sociétés.

      6. Non!!! Il faut mettre en place des institutions vertueuses qui prennent en compte la corruptibilité de l’homme.

        Toujours aussi fut-fut, institutions vertueuses, corruptibilité(sic) de l’homme (et pas du toutouadi ?), on se croirait mi chez les moines, mi chez les bourges de 89, c’est lol.
        Je préfère croire que vous n’existez qu’à moitié, mais enfin, faites comme vous pouvez, car vous allez de surprises en surprises.

        Pauvre idéologie bourgeoise, quelle déchéance, tout de même.

      7. @kercoz

         » c’est insulter dame nature qui , normalement a choisi le modèle le plus stable … »

        Ce que tu appelle modèle stable … c’est un modèle issu du chaos qui s’est construit par échecs successifs pour répondre au hasard et à la nécessité.

        Tu fait le choix d’une construction empirique face à une construction axée sur la connaissance.
        Peut-on encore se le permettre?

        « La mémoire d’une espece peut etre jugée « infaillible » ds la mesure ou celle ci est encore vivante … »

        Infaillible jusqu’à ce jour mais tu ne peux pas préjuger du futur.
        Un modèle qui disparaît au bout de 30 ans est-il stable?
        Non bien sur, mais si tu le regarde à i’âge de 15 ans, il peut avoir tout les attributs de la stabilité et de l’efficience..

      8. Une institution ne peut pas etre vertueuse, en ce sens où se sont bien les gens qui la composent et qui la font fonctionner qui doivent etre vertueux…..
        Je sais que de fuire à la campagne c quelque chose qui peut etre perçu comme un comportement égoïste, mais j ai trois enfants et une femme, et il n est pas faux de dire que j ai peur pour ma famille.
        En tout état de cause je suis convaincu que le mieux que l on puisse faire c d essayer de faire le bien autour de soi, d expliquer au maximum les choses, et il est claire que ce blog est une très bonne chose.
        J espere que le changement à venir ne se fera pas dans le sang.

        Enfin je suis bien conscient que cela puisse etre tout aussi dure à la campagne….mais je suis dans ce village depuis longtemps, et j y suis intègré.

      9. @kervoz

        Nos contraintes sont moins liées à notre environnement « naturel » qu’a nos environnements sociaux et culturels.

        Et ça serait suicidaire de laisser « dame nature » gérer ces toutes nouvelles contraintes.
        Sa réponse serait terriblement simple… éradication de l’espèce humaine !!!

      10. « Une institution ne peut pas etre vertueuse, en ce sens où se sont bien les gens qui la composent et qui la font fonctionner qui doivent etre vertueux….. »

        Je pense que si… c’est la différence qu’il y a entre la raison et l’émotion.

        Je suis corruptible (très facilement) mais je défendrais un système vertueux quitte à essayer de truander le FISC et faire des excès de vitesse sur la route.(mais comme je ne suis pas un monstre… je culpabiliserais… enfin!!! un peu!!! je sais c pas joli!!!)

      11. @ Kercoz
        Si j’ai bien compris, vous prenez un doigt d’éthologie, un soupçon d’ethnologie, vous secouez dans le shaker et obtenez un modèle. Tant que cela reste une hypothèse, une opinion personnelle, et pas un Diktat…
        Je pense que Nous ne sommes pas que des oies (Lorenz) ou des rats (Laborit) ou des fourmis (Wilson).

      12. @ Renard

        aussi loin qu’il est possible de voir dans le passé

        Le goupil a donc une vue bien perçante. Sans rire, avec quels instruments voyez-vous ainsi dans le lointain passé de l’histoire des hominidés ? C’était le sens de ma première question. Sinon, si tout le monde a une réponse ferme et définitive, autant fermer le CNRS, boucler l’Université, licencier les préhistoriens, les ethnologues, les anthropologues, les archéologues, les sociologues, les historiens (que ceux que j’oublie me pardonne, mais leur compte est bon quand même).

      13. @Arkao:
        /// Je pense que Nous ne sommes pas que des oies (Lorenz) ou des rats (Laborit) ou des fourmis (Wilson) ////
        Nous ne sommes que des oies ou des chasseurs cueilleurs … (Teddy Goldsmith) …jusqu’aux années 60 , le modèle structurel humain reposait encore sur le modèle village ou tribal par le modèle agraire …Les villes etaient encore des villages accolés …et la modernité vous semble éternelle parce que vous y etes né , mais elle ne date meme pas de la dniere seconde de l’année humaine …mais de la derniere micro-seconde ! Et vous voudriez que ce court essais , seulement possible grace a l’énergie gratos (et non grace au génie humain qui sévissait bien avant) , ait autant de vertus et de pertinence que des milliards d’essais , d’erreurs et de choix ?
        C’est là de la croyance , sinon de l’arrogance …surtout à la vue des lamentables échecs que l’on constate déja.
        Lisez Goffman (les rites interactifs)et Lorenz (l’ agression et « l’ homme ds le fleuve du vivant » . vous admettrez notre peu d’existence et notre dépendance aux rites …dépendance salutaire puisqu’elle nous a permis de survivre …. jusqu’a present , et vous reconsidererez peut etre ce que vous appelez des « doigts  » d’ethologie .

      14. @ Kercoz
        Petite mise au point.
        Mon boulot et celui de l’équipe de recherche à laquelle j’appartiens consiste, depuis plus de 25 ans, à étudier les sociétés pré-industrielles (culture matérielle, origine des inégalités sociales et de la hiérarchie, productions alimentaires, échanges, pouvoirs et territoires, etc. en confrontant les approches ethnologiques, sociologiques, archéologiques, historiques). Ne croyez pas que je considère cela comme me donnant une quelconque supériorité quant aux échanges que nous pouvons avoir. Au contraire. J’ai assez travaillé sur les modèles pour constater que certains ne tiennent pas longtemps la route à la vue de nouvelles découvertes, d’un nouveau regard. C’est pourquoi j’évite d’asséner des supposées vérités. Je préfère poser des questions, instiller le doute, ce en quoi nos attitudes divergent grandement.
        Ainsi, quand vous écrivez:

        jusqu’aux années 60 , le modèle structurel humain reposait encore sur le modèle village ou tribal par le modèle agraire

        Je vous fais remarquer que l’historien Eugen Weber situe la rupture avec le modèle agraire ancien au cours des décennies 1880-1900, après 1914 pour les régions du centre et de l’ouest de la France (E. Weber: La fin des terroirs 1870-1914, Fayard, réédition 2011)
        Par ailleurs, comment parler d’un modèle structurel humain quand on à lu Emmanuel Todd (E Todd et H. Lebras: L’invention de la France) ?
        Bref, sur la méthode comme sur les conclusions (je réitère mon opinion: nous ne sommes pas que des oies), tout nous sépare.

        J’aimerai que vous gardiez en mémoire ce commentaire afin d’éviter de fâcheux malentendus lors de nos prochains échanges.

    7. Non, car un système socialiste (au sens dur) n’est pas soumis à la fausse loi de Say, donc il n’est pas contraint par des mécanismes économiques à péricliter. La différence c’est qu’une économie n’est pas seulement politique ou psychologique, elle a ses propres lois. Peu importe le système alors pourquoi pas abandonner tout système ? Et mettre des roues carrées à un vélo ? et une grenouille dans votre moteur ?

      On va dans le mur sauf s’il se trouve un vaste « complot » qui peut faire passer le système en virtuel, à savoir truquer les bilans, effacer les autres bilans, etc c’est à dire que tout devienne faux. Ex la bourse US qui est manipulée… donc ceci n’est pas théoriquement impossible. Mais en europe on ira dans le mur…

      La campagne est en effet une bonne solution

      1. La campagne est en effet une bonne solution

        Ah lalalala!
        Voir post mien.(ci-dessous)
        Le communisme abolit la distinction ville-campagne…Hmmm!
        Allez vous terrer où vous voudrez, il y aura la pagaille partout, et n’épargnera pas la « campagne ».
        Vous vous enterrerez, mais l’oeil communisateur vous fixera dans votre retrait.AH, Ah, Ah !

    8. ai une entreprise qui fonctionne très très bien).

      Pourvu que ça vous rapporte
      La vertu des gens? mais qu’est-ce que vous pouvez bien raconter comme sottises.
      Et vous pensez être à l’abri dans votre petite maison discrète (on connaît la chanson) d’Auvergne ?
      Ah? Et vous croyez que la population ne va pas chercher à s’emparer des terres, et de tout ce qui peut servir sa survie ? Ah? Et vous croyez pouvoir tenir longtemps dans votre chaumière, pépère, avec vos enfants et femmes, et le chien aussi, et vous mangerez quoi ? Et qui fournira gaz-électricité, etc…
      Les patrons, vraiment égoïsme et rien de plus, si la sottise.

      1. Le truc c que je perçois dans de la haine dans votre propos……l
        Mon entreprise fait des bénéfices qui servent (sous déduction de l is) à rembourser les emprunts ayant servis aux investissements. Qu’ en à ma rémunération 3 fois supérieurs au salaire le plus faible de mon entreprise je pense qu’elle est justifiée compte tenu du risque que je porte et des 60 heures hebdomadaire que dois faire. (15 jours de vacances)
        Je ne pense pas etre à l abris à 100% dans mon village, mais je suis sure qu une communauté à la campagne sera dans une situation moins pire qu à paris…..
        Enfin ce que je perçois, c que pour vous parce que je suis patron je suis égoïste.
        Et bien monsieur vous êtes intolérant, plein de certitudes, et donc incapables d écouter les autres. Vous êtes dangereux.
        Bonne soirée.

      2. @Destruens :
        Y’a pas que des patrons au maquis . Et un urbain , qui n’a pas bouffé depuis 3 semaines …apres avoir évité les émeutes , sans voiture et sans train ..ne fera pas 30 bornes a pied …surtout s’il y a des barrages a la pluspart des carrefours de villages … Si bordel il y a , en ruralité , on aura du moins un peu a manger . une cheminée , qqs ares et 4 poules ..peuvent permettre d’agrémenter des « tickets  » s’il y en a !
        Votre agressivité envers le solitaire est un triste présage pour qqun qui ne voit de salut que dans la meute .

      3. @ pars destruens
        Et bien évidement comme tous les patrons, j ai un nez crochu, des griffes, des crocs, et lorsque je regarde une fleur elle se fane.

      4. Arthurcouou: Apprenez donc à vous exprimez correctement, vous avez déjà fort à faire dans ce domaine, et rien ne semble indiquer que vous puisiez aller au rattrapage.
        Vous avez un orthographe en piteux état. Vous devriez travaillez moins pour vos investissements et plus pour votre connaissance, et QUANT à votre rémunération, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce-pas, c’est normal, vous êtes le boss qui bosse plus que tous. On connaît la chanson, »merci patron, » vous pas, selon toute apparence.
        Je me fous de savoir si vous me trouvez ceci ou cela, et de mon côté vôtre physique m’est indifférent substantiellement. Je sais que les patrons sont des êtres humains, ils ont des enfants, des jardins, et des sentiments.
        Vous voyez bien que j’écoute les autres (comment faire autrement) puisque j’ai répondu à vos balivernes champêtres, et suis particulièrement ravi d’apprendre que finalement vous ayez compris le danger, pour vous et les vôtres. en cela vous avez ALL RiGHT.
        Je ne vous salut pas, Monsieur le Patron (de Pater, le père)

      5. @kercoz
        qui parle de Maquis, vous pensez en vous terrant dans votre maison de campagne être un « Maquisard », quelle bourde, quelle auto-satisfaction un peu hâtive à la fois et complètement décalée. Vous parlez de tickets de rationnement des bêtise insensées, tellement que je demande dans quel film vous jouez, monsieur ou dame kicoz. Vous dites « un urbain ne fera pas 30 bornes à pied » Ah, cela vous fait peur ? ou êtes-vous affligé d’un handicap moteur ?
        Un Urbain, pourquoi un, des urbaines, il y en a beaucoup, d’ailleurs la plupart des personnes vivent en ville, amusant ou pas?
        Ce n’est un Urbain qui va débouler, mon pauvre Kercoz, se sont des groupes d’urbaines, avec le matos qu’ils auront pu se dégoter, car elles, ils n’auront pas pu ou chercher à éviter les émeutes,ne pensant qu’à se terrer comme vous et d’autres ici en se crispant sur leur propriétés. Vous ne mangerez pas de quelques arpents de terre, vous avez déjà essayé? Vous parlez de meute à mon sujet alors que vous vous conduisez en mouton. Cette meute, c’est la révolution à laquelle vous ne pouvez rien comprendre, car c’est triste à dire, vous n’êtes plus en phase.

      6. @julien alexandre: votre zèle est touchant,
        Mais pourquoi ne pas corriger les énormes fautes des autres commentateurs/trices,
        ah! Vous révélez votre partialité, fort à propos., et pour pas gran causa.
        Retenez-vous, si vous le pouvez.

        1. @ pArs Destruens

          Mais pourquoi ne pas corriger les énormes fautes des autres commentateurs/trices,
          ah! Vous révélez votre partialité, fort à propos., et pour pas gran causa.
          Retenez-vous, si vous le pouvez.

          Parce que les autres n’ont pas l’outrecuidance de donner des leçons de français !!!

          Et encore, j’ai été sympa de m’en tenir à celle-ci de faute, parce que le « vous devriez travaillez moins » était pas mal non plus… comme la maîtrise des guillemets ici »merci patron, », ou encore le « vôtre physique m’est indifférent ».
          Voyez, là je fais du zèle 😉

      7. Je crois que les citoyens des pays bas ne sont pas autorisés a avoir de résidence secondaire…c’est là votre problème , me semble t il …mais ce n’est pas une raison pour picoler .
        votre réaction agressive est curieuse …restez urbain si ça vous chante ! il y a encore pas mal d’immigrés sans papiers qui seront heureux de vous nourrir qd l ‘énergie va manquer .
        @Arthurcouou:
        POur montrer qu’on se les bouge ds le maquis pour cultiver sans trop de petrole et d’engrais (80% du prix du NPK est en gaz) : conrad SCHREIBER anciennement voisin de Paul Jorion ou il a prèché longtemps le SD et le TCS et retourne ds son Sud OUest et carrément veut développer le BRF ds les cultures maraichères et meme agricoles ! un SCOOP :
        http://www.dailymotion.com/video/xkjpf9_konrad-schreiber1_news

      8. @ pars destruens
        Il n en reste pas moins que vous etes plein de haine.
        Quant à votre remarque relative à mon orthographe, je m y attendais, non pas parce que je sais que je fais des fautes (c vrai), mais parce que je savais qu une personne comme vous allait mettre le doigt sur ce défaut, car c une ficelle très simple : on rabaisse son contradicteur, on l écrase pour le discréditer.
        Il n en reste pas moins que vous etes plein de certitudes, intolérant, et que vous vous sentez supérieur.
        Mon propos est simplement de dire que si il y a un changement brutal…..il sera moins pire d etre à la campagne.
        Et franchement je dois vous avouer que je ne préfère pas qu il y ait un changement brutal (à cause de la nature humaine).

        Effectivement quand la solution aura été trouvée et mise en place, alors oui on pourra s attaquer aux lacunes d orthographes. De mon cotes je v me replonger dans ma grammaire, pour eviter d attiser votre haine.
        Enfin et surtout dire que je suis égoïste parceque je suis patron, c dangereux et idiot car en cas de changement brutal les gens comme vous seront particulièrement dangereux,
        Vous ferez quoi? Vous attiserez la haine, vous irez voir, avec votre meute, tels ou tels notable, pharmacien, notaire, patron…..pour lui dire que c de sa faute, et la dynamite de groupe fera le reste……
        De Grace calmez vous,
        Sachez que je lis ce blog que je trouve particulièrement intéressant, justement parce qu il est un formidable outil pour tenter d esquisser une société plus juste.
        Mais cet outil ne pourra fonctionner sans tolérance, sans calme, avec des gens qui font des amalgames comme vous, et qui sont plein de certitudes.
        Avec vos certitudes, si des gens comme vous, posent les bases d une nouvelle société, vous aurez le tord, parce que vous vous sentez tellement supérieur, de ne pas écouter, le patron, le chômeur, le salarie, le rmist, le retraite, l étudiant, etc….., et alors votre nouvelle société si juste, plein de certitude a de forte chance de ne pas etre si parfaite…
        Bien à vous

      9. @pArs Destruens

        tsss!!! Très p’tit bourgeois l’argumentaire orthographique!!! voir mesquin!!!

        Mais grand dieu!!! un révolutionnaire se fout de la forme … Il veut du fond!!! fais un effort merde!!! t’y es presque!!!

  12. L’offre sans limites de la BCE aux banques va en effet éteindre le feu , les banques vont racheter de la dette à taux faible , après avoir vendu à taux fort.
    Mais après inflation , augmentation des dettes à 200 % comme au Japon , fuite en avant , relocalisation des dettes sur les préteurs autochtones.
    Le feu éteint mais la charge d’intérêts considérablement augmentée.
    Pour finir toute l’énergie des acteurs aspirée par les préteurs.
    Alors qu’il aurait fallu attribuer partiellement les dettes.
    De toute manière il faudra y venir soit de votre vivant ou à l’heure de votre mort mes chers concitoyens.

  13. puisque les banques centrales prêtent au FMI qui achètera des dettes souveraines (en venant au secours des pays en déroute) et qui les refilera à la BCE via monétisation, le tour est joué, et la BCE agira dès lors comme la Fed

    1. Et ça changera quoi ?

      Que l’Europe puisse – enfin – faire comme les États-Unis, l’Angleterre ou la Chine en faisant tourner la planche à billet ? Cela donnera tout au plus un peu d’oxygène à l’économie européenne, au détriment d’autres économies (etc.) mais comme rien n’est réglé en amont, cet oxygène viendra à manquer tôt ou tard. Pronostic Attali : 2012.

      1. @ HR

        Eh oui, et avec ça ils nous donnent des leçons.
        Pour paraphraser Staline… La city ? Combien de divisions ? Seule, elle ne vaut plus grand chose.

  14. « …..la dépendance réciproque des États et des banques, dont on sait qu’elle est le nœud qu’il faudrait au contraire trancher. Alors que comme conclut James Saft, « les États doivent briser la dépendance réciproque entre eux et les banques, ou bien les banques finiront par briser les États, peut-être même littéralement. »

    Tout cela va finir par nous engloutir.

    1. Tout cela va finir par nous engloutir

      Engloutir? C’est pour dire…prolétariser, ou paupériser absolument?

  15. Alcooliques et banquiers.

    Je ne sais pas si tous les banquiers sont alcooliques, mais je peux vous assurer que tous les alcooliques ne sont pas banquiers.

    Et vraiment, même si on admet que la soif d’argent ne peut jamais être rassassiée, je trouve que la comparaison est osée.

    Une seule coupe de vin vaut cent coeurs et cent religions; – Un trait de vin vaut l’empire de Chine. – Hors du vin, ce rubis, il n’y a point sur terre – Une seule chose acide valant mille âmes douces.

    Les Quatrains d’Omar Khayyam

    1. AH, non laissez les alcooliques en dehors de l’affaire, de toutes ces affaires, simplement ceci:
      La coupe pleine, vidons la.
      La révolution n’est pas un dîner de gala.;-o

  16. La lecture de ce blog me mine le moral, je ne vois aucune amélioration mais au contraire un étau qui se resserre toujours sur les mêmes inexorablement et une concentration des richesses comme des monopoles qui rend ce monde infecte. Je me souviens de la liberté qui régnait dans les années 70 et de l’espoir qu’il y avait alors dans la science et la technique pour un monde meilleur et non pas un monde plus de profit pour une minorité qu’on peut qualifier d’aristocratie mondiale. Je vais arrêter de lire et de participer à ce blog, je n’y reviendrais que s’il se produit enfin un événement majeur comme une sortie de l’euro, je suis lasse de les voir mettre des milliards sous la table pour sauver le système, lasse de voir que cela tient toujours.

    1. Faites comme vous voulez.
      Mais personnellement, j’ai remarqué que c’est quand j’ai franchement envie de m’en aller que les choses vraiment nouvelles commencent.
      Bien cordialement.

    2. « Je me souviens de la liberté qui régnait dans les années 70 et de l’espoir qu’il y avait alors dans la science et la technique pour un monde meilleur et non pas un monde plus de profit pour une minorité qu’on peut qualifier d’aristocratie mondiale »
      ———-
      L’ignorance d’alors de la réalité profonde .

      Peut on dire d’un alcoolique mondain chronique qui est parvenu à la cyrrhose, que tout allait bien avant ?

      (je n’ai rien contre les personnes alcooliques, même mondaines)

      Delphin

    3. Bruno Bettelheim au retour des camps de concentration l’a bien dit haut et fort: la science a apporté aux hommes plus de mal que de bien .

      1. Ceci ne remontera pas le moral de Liervol, Bettelheim s’ est suicidé. Parfois on se suicide car on est trop lucide ..

        Sinon, entendu chez les « alcooliques », du moins au sein des programmes de rétablissement ; la folie c’ est de commettre cent fois les mêmes erreurs en espérant des résultats différents.

        Sinon, Liervol : souvenez vous de ceci ; un pied dans le rôle, un pied au dehors.
        Nous ne pouvons ni nous désintéresser, ni rien y faire, mais nous pouvons modifier nos perceptions. Ce dernier point change beaucoup de choses.

        Moi même souvent très pessimiste refuse d’ en rajouter davantage, ça ne servirait à rien. Mais être informé ou conscient me plaît.

    4. @ liervol
      Si vous lisez encore.
      Lu quelque part.

      Notre système est comme le cube de glace. Tout semble figé : avoir des dettes, travailler, payer ses factures…C’est en train de changer !
      Premièrement, en fait vous n’avez pas de dettes ! Cela n’existe tout simplement pas ! Les dettes sont fabriquées, comme les voitures ou les brosses à dent. Les dettes ont été créées de toute pièce, elles n’ont pas de réalité.
      La biomasse de la planète est tout ce qui vit et tout ce qui respire, les feuilles, l’herbe, les insectes, les animaux de toutes sortes, etc…et il y a nous !
      Nous représentons une infime partie de cette biomasse : 0,01%.
      Quelle est donc la réalité de nos dettes ? Demandons à un ours : Combien tu dois ? Ou à une baleine :
      Combien tu dois ? Cela n’a aucune réalité !
      Demandez à un Papou : Combien tu dois ? Il va répondre : « Mais à qui ? », « Mais enfin, quelqu’un t’as bien donné un lapin l’autre jour ? » ;
      Il vous dira : « Bien sûr, il m’en donne souvent et nous lui donnons du serpent en échange, ou on lui en apporte plus tard ». Il n’y a pas de dettes chez les Papous ! Nous sommes les seuls à en avoir.
      Les baleines doivent travailler pour vivre ; elles doivent aller chercher leur nourriture. En fait elles doivent fournir de l’énergie pour produire ce dont elles ont besoin pour vivre. Ce n’est pas différent de ce que nous faisons. Nous avons juste une plus grande variété de produits et d’activités.
      Mais rien de tout cela ne concerne une dette quelconque. Tous ces produits sont issus de ressources naturelles qui étaient déjà là. Elles étaient disponibles.
      Donc le concept du commerce en lui-même est une fabrication. Ce système a été élaboré tout au long de ces 4 derniers siècles. Des lois ont été créées et nous ont été léguées. Mais en fait, ce système a été conçu pour échouer encore et encore jusqu’au crash final.

      1. ‘Donc le concept du commerce en lui-même est une fabrication’
        Comme la musique, la philosophie, la science, le cinema, la peinture, ….vous rejetez tout ça? Passez quelques jours sur une plage parasidiaque à regarder la mer …ça lasse !
        Nous sommes condamnés à n’être …que des hommes..pleins d’émotions, d’affect, d’envies, de douleurs. Dans les échanges humains, il y a de la dette, mais aussi du don. Avant l’invention de la monnaie (et de l’état qui allait avec) on était redevable à vie des bienfaits des autres. La monnaie nous a libéré en quelque sorte.

    5. @liervol
      Vous avez raison Madame c’est une époque infecte que je n’aime pas du tout non plus.
      Mais elle réclame des gens lucides et courageux, comme vous.
      Reposez-vous un peu, et revenez.
      Nous sommes une toute petite armée à résister comme nous le pouvons.
      Alors si vous désertez on ne va pas y arriver 🙂

    6. Liervol, Oui dans les 70′ il y avait de l’espoir, de l’attente d’autre chose, et débat permanent pour dire de quoi ? Ça faisait le charme d’engueulades nocturnes. À l’échelle d’une vie le bilan n’est pas terrible au regard des aspirations de jeunesse, mais là aussi les pertes sont à prendre. Reste qu’elles sont imaginaires, car le monde réel lui a changé : suffit de le parcourir pour le voir avec ses pertes, ses avancées, et ses impasses actuelles donc à venir. À l’aune de la saga humaine, quelques décennies c’est peanuts, l’ennui c’est qu’il s’agit des nôtres et que zapper n’est pas au programme.

    7. jducac
      16 décembre 2011 à 12:11
      @ Liervol 15 décembre 2011 à 09:49

      Je me souviens de la liberté qui régnait dans les années 70 et de l’espoir qu’il y avait alors dans la science et la technique pour un monde meilleur et non pas un monde plus de profit pour une minorité qu’on peut qualifier d’aristocratie mondiale.

      Ne désespérez-pas. Il se passe des choses formidables en ce moment dans le monde, en Europe, dans chacun de nos pays, et sur le blog. C’est ce que je ressens.

      La « mixture » est en train de macérer, de bouillonner, mais heureusement sans entrer une ébullition incontrôlable et dangereuse. Cela permet de lentement fondre et dissoudre les divers points de vue et souhaits, souvent divergents, des divers apporteurs d’idées. Les structurations et agencements aussi bien des perceptions que des pensées, sont en train de s’opérer dans les esprits, à notre insu. Le fait que ceux qui sont en capacité d’observer, d’analyser et de réfléchir, à partir de sensibilités différentes, attaquent le malaise de toutes parts, sous tous les angles depuis le haut vers le bas, de bas en haut, de droite à gauche et à l’inverse, sans rechercher l’élimination de quiconque, est très encourageant.

      Il faut viser à ce que les jeunes se rapprochent des vieux et vice versa. Parce que, les uns, les anciens ont capitalisé des richesses, pas seulement financières, mais aussi celles que l’on acquiert par le vécu personnel, l’expérience tirée de ses propres échecs et de l’observation des réussites des autres. Parce que les autres, les jeunes sont riches de potentialités qu’ils ne pourront réellement exploiter qu’en s’appuyant sur ce que les anciens doivent leur transmettre.

      En évoquant l’heureux temps des années 70, vous m’amenez à penser que c’était peut-être l’époque de vos 20 ans. Ceux qui avaient alors cet âge, n’avaient pas connu les souffrances qu’avaient endurées ceux de 30 ans et plus et les leçons qu’ils en avaient tirées. Les « vingt ans » ne voulaient d’ailleurs pas tellement les connaître tant était grande leur tentation d’inscrire au passif de notre civilisation occidentale tout ce qu’avaient pu apporter les générations de leurs parents et de celles nées avant 45.

      Les « vingt temps » de cette époque, sont entrés dans la vie d’adulte en héritant d’une Europe pacifiée, libérée, reconstruite, en croissance et prospère. Ils ont pensé que tout arrivait comme ça, tout cuit et sans effort. Ils ont pensé qu’il suffisait de consommer et jouir de la vie en ne s’interdisant rien, même pas de s’endetter à l’excès. Alors que leurs ainés pensaient sage de brider les pulsions, afin de mieux pouvoir affronter le futur, les « vingt ans des années 70 » voyaient les plus anciens qu’eux, comme des empêcheurs de vivre, en invoquant des interdits, moraux et autres.

      Alors les vingt ans des années 70 ne se sont rien interdit, y compris de vivre pour consommer. Comme ils étaient nombreux à vouloir « du passé faire table rase », ils ont même amené l’Etat à s’endetter à leur image sans se soucier du remboursement.

      Les vingt ans d’aujourd’hui doivent prendre le relai dans les conditions bien moins riantes que celles rencontrées par les vingt ans des années soixante 70. En conséquence, on peut penser qu’ils seront bien plus sages que leurs ainés d’il y a 40 ans, parce qu’eux, commenceront leur vie d’adulte dans la souffrance, dans l’incertitude, dans les contraintes, ce qui conduit à adopter une tout autre attitude face aux difficultés. C’est pour cela qu’un démarrage dans des conditions difficiles, forme un autre type d’individus qui, pour ceux qui s’en donnent la peine, au lieu de se plaindre des autres, trouvent plaisir, attrait et bonheur de vivre à remonter leurs handicaps initiaux, tant pour eux-mêmes, que pour leur communauté.

      De ce point de vue, les conditions sont devenues idéales.

      1. @ jducac

        Comme ils étaient nombreux à vouloir « du passé faire table rase », ils ont même amené l’Etat à s’endetter à leur image sans se soucier du remboursement.

        Quelle magistrale leçon d’histoire ! Moi qui pensais que la dette pouvait avoir des causes multifactorielles (dans le désordre) : baisse des recettes fiscales, délocalisations, déficit de la balance commerciale, mondialisation exacerbant le principe de compétitivité, préservation du système de protection sociale, politiques keynésiennes, interdiction de financement auprès de la banque centrale, stratégie volontaire d’appauvrissement des États au profit du privé etc… (tout cela étant étroitement lié et à la fois cause et effet), j’apprends avec stupeur que j’ai tout faux et que les seuls responsables de la dette sont les consommateurs fous nés dans les années 50 et 60. Quelle lucidité ! Bravo Jducac ! Votre capacité synthétique à résumer l’histoire à un seul évènement causal et à la ramener à sa plus simple expression me rend admiratif.

      2. @ Fod 16 décembre 2011 à 14:15

        Quelle magistrale leçon d’histoire ! Moi qui pensais que la dette pouvait avoir des causes multifactorielles ……..

        L’histoire n’est pas restituée que par des historiens. Elle peut aussi l’être par des témoins directs. En ayant vécu 35 ans avant la charnière des années 68-71 et encore plus après, je suis l’un de ceux là.

        Pourquoi l’explication des phénomènes sociaux devraient-ils être le domaine réservé de nos jours à des sociologues, des anthropologues, des économistes et autres historiens ? Pourquoi les autres techniques notamment celles utilisées dans l’industrie des systèmes complexes, ne pourrait-elles pas permettre de remonter à une cause racine commune, là où d’autres approches mènent à une multiplicité de causes. N’est-ce pas le croisement des sciences et techniques spécialisées qui fait faire les progrès les plus rapides ?

        Si de plus, les phénomènes sociaux ne peuvent être pris en compte et théorisé que par ceux qui ont une fibre socialiste, communiste ou anticapitaliste affirmée, ne doit-on pas craindre que cela nous conduise aux mêmes catastrophes que celles qui ont pris naissance au milieu du 19ème siècle pour produire leurs pleins effets au 20ème, en URSS, en Europe de l’Est, en Chine, à Cuba au Cambodge où en Corée du Nord.

        Allons FOD, rentrez vos sarcasmes !

        Profitez de ce que vous croisez sur le blog quelques rares intervenants différents de vous, par leur histoire, leur origine, leur formation, leur expérience, leurs sensibilités, pour fortifier ou éventuellement infléchir vos hypothèses. Ou alors, employez-vous à démolir par une construction et un raisonnement logique, l’argumentation qui vous gêne.

      3. « L’histoire n’est pas restituée que par des historiens. »

        Puisque vous faites appel à l’histoire, rappelons que les libéraux ont voulu délibérément que nous vivions dans préoccupation permanente, qu’on se dise qu’on est toujours menacé, qu’on soit en risque permanent. Cela résulte d’une décision politique, comme en atteste cette déclaration de Georges Pompidou en juin 1967.

        « Le problème de la concurrence à l’intérieur du marché commun est un problème sérieux, est un problème grave. Je souhaiterais que ceux qui s’adressent aux industriels, aux commerçants [et donc à leurs employés], à ceux qui dirigent l’économie. Au lieu de leur dire « ça va mal, et c’est la faute du gouvernement », leur disent : « vous avez pendant 50 ans vécu à l’abri de protections inadmissibles. Pendant 50 ans vous étiez tranquille. Chacun produisait sa petite affaire sans savoir à quel prix de revient et la vendait tranquillement avec son petit bénéfice. Il y avait une bonne frontière douanière [protection sociale, droit du travail], il n’y avait aucune concurrence et le client français était traité comme un client qui était obligé de payer ce qu’on lui donnait au prix qu’on lui demandait. Nous vivrons et l’économie française – et les industriels, les commerçants [et les employés] français – doivent vivre désormais dans la préoccupation permanente. Il s’agit de se dire qu’ils sont toujours menacés par la concurrence, qu’il faut toujours qu’ils fassent mieux, qu’il faut toujours qu’ils produisent à meilleur compte [en baissant les salaires], qu’ils vendent de la meilleure marchandise à meilleur prix et que c’est ça la loi de la concurrence et la seule raison d’être du libéralisme. Car si ça n’est pas ça, je ne vois pas pourquoi on se livrerait à ce genre de spéculation et pourquoi on prendrait tous ces risques et tous ces dangers. Nous serons donc en risque permanent, et le gouvernement en est parfaitement conscient. Son rôle est de diminuer ces risques parfois, mais son rôle n’est certainement pas d’inviter les gens à la paresse en leur créant de nouvelles protections. » Georges Pompidou, 1er ministre, juin 1967.

      4. @ Jducac

        complexes

        .

        Apparemment, vous en parlez sans en avoir fait l’expérience. Qui dit « complexe » dit « complexité ». Or, force est de constater que vos raisonnements ne rentrent pas dans cette catégorie. Vous réduisez et falsifiez la réalité à l’aune de vos préjugés. Votre simplification est telle qu’elle en devient risible et ridicule.

        Comment voulez-vous démolir par une construction et un raisonnement logique, une argumentation qui gêne quand l’argumentation en question repose sur de la pure subjectivité, une simple petite opinion basée sur un préjugé et donc sans base épistémologique. Face à une argumentation totalement irrationnelle et plus proche de la FOI obscurantiste que d’un vrai travail de recherche, il est vain d’essayer de la contrecarrer par un raisonnement logique. Vous êtes un fanatique qui s’ignore. Dés lors, mieux vaut passer son chemin et consacrer son temps à des tâches plus intéressantes.

        Si de plus, les phénomènes sociaux ne peuvent être pris en compte et théorisé que par ceux qui ont une fibre socialiste, communiste ou anticapitaliste affirmée, ne doit-on pas craindre que cela nous conduise aux mêmes catastrophes que celles qui ont pris naissance au milieu du 19ème siècle pour produire leurs pleins effets au 20ème, en URSS, en Europe de l’Est, en Chine, à Cuba au Cambodge où en Corée du Nord.

        Vos préjugés ont la peau dure. Curieusement, vous n’évoquez pas les théories sociales développées par les libéraux et leurs avatars néolibéraux. C’est vrai que de ce côté là, il n’y a rien à craindre tant le monde qu’ils nous ont façonné et dans lequel nous vivons actuellement est parfait.

        Profitez de ce que vous croisez sur le blog quelques rares intervenants différents de vous, par leur histoire, leur origine, leur formation, leur expérience, leurs sensibilités, pour fortifier ou éventuellement infléchir vos hypothèses.

        Merci pour la leçon de morale, Ô grand maître ! Mais avant de vous élever en parangon de vertu, appliquez vous cette maxime à vous-même. On en reparlera plus tard.

      5. @ Fujisan 16 décembre 2011 à 22:02

        Nous serons donc en risque permanent, et le gouvernement en est parfaitement conscient. Son rôle est de diminuer ces risques parfois, mais son rôle n’est certainement pas d’inviter les gens à la paresse en leur créant de nouvelles protections. » Georges Pompidou, 1er ministre, juin 1967.

        En 1967, Pompidou avait une claire vision de ce qu’il convenait de faire. Il est dommage que les objectifs qu’il donne n’aient pas été maintenus. Cela corrobore ma thèse sur plusieurs points essentiels. Mon père avait l’âge de Pompidou et, comme lui, avait connu les périodes de guerres et de crises 14/18, 1929/30, 1939/49 qui les avaient profondément marqués au point d’inciter les personnes dont ils se sentaient responsables, à faire preuve de vigilance et à être soucieux de ne pas se laisser aller. Je tiens le même discours et ne serais pas surpris qu’il revienne à la mode.

        Pompidou avait la volonté de maintenir le pays dans une situation de leader européen dans lequel il s’est trouvé replacé, en grande partie grâce à l’action de de Gaulle (ce vieux qu’il fallait éjecter selon les jeunes ingrats, inconscients et inexpérimentés qui ont fait 68, Pompidou étant lui aussi considéré comme trop vieux).

        Pompidou avait aussi la volonté de maintenir le pays en situation de stimulation afin qu’il ne se laisse pas dériver dans l’insouciance, le ramollissement, la vie trop facile, laquelle est propice au relâchement et prépare l’arrivée du déclassement. C’est arrivé même à des personnes promises à un bel avenir. Ce déclassement est arrivé en occident, mais cela a été bien pire dans les pays communistes qui sont tombés plus tôt (1989) après avoir étés largement distancés sur tous les plans, par les pays démocratiques fonctionnant sous stimulation capitaliste.

        La suite des affaires a été prise par des génération plus jeunes.

        VGE ( né en 1926, fils de haut fonctionnaire, après Pompidou né en 1911, fils d’instituteurs d’origines paysannes) qui ne voulant pas se mettre la jeunesse à dos (je crois que Jospin a dit la même chose), a instauré en 1974, la majorité à 18 ans. La dérive du déficit s’est alors installée nettement, quelle que soit la couleur politique aux commandes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Public_Deficit_of_France.png

        Depuis 68/74, nous sommes donc sous l’influence grandissante de personnes qui, en dépit de ce qu’elles peuvent croire, n’ont jamais connu de crises douloureuses. Cela les a conduits à se tenir très loin des préoccupations, qu’antérieurement, les bons pères de familles insufflaient dans l’esprit de leurs enfants, pour leur faire adopter de bonnes attitudes, afin de mieux les préparer à affronter les incertitudes de l’avenir.

        Beaucoup des pères d’aujourd’hui sont incapables de le faire, parce que l’environnement auquel ils ont été confrontés, et l’histoire qu’ils ont vécue, ne les ont jamais placés en situation de risque où leur survie pouvait être remise en cause.

        Il en est un peu de même pour certaines personnes, notamment les fonctionnaires, qui ont passé toute une vie dans une situation de totale protection, depuis la naissance jusqu’à la mort. Ils ne sont nullement coupables de cela et je ne les accuse pas; encore qu’ils auraient pu être moins ingrats à l’égard de ceux qui les ont précédés et mis en garde. Seuls les hasards de l’histoire ont voulu cela.

        Dans certains pays d’Europe du Nord la population et les politiques ont pris conscience des inconvénients de surprotéger la population. Cela conduit à une perte de performance globale et c’est pour cela qu’ils ont décidé de placer les fonctionnaires sous un statut semblable aux autres travailleurs. Celà se mesure dans les performances économiques et sociales obtenues depuis par ces pays.

        Les temps changent et les discours changeront peut-être aussi, pour se rapprocher de celui de Pompidou, si toutefois ça n’est pas trop tard, car le déclassement semble s’approcher à grand pas.

      6. @ jducac
        Pour résumer votre propos : « Il leur faudrait une bonne guerre à cette bande de faignasses, ça leur apprendrait à vivre ! A coups de pied au cul qu’on les enverra se massacrer les uns les autres. »

        Les leçons qu’ils en avaient tirées ? : « Plus jamais ça »

        C’est vrai vous ne connaissez pas cette cellule de basse-fosse qu’au Moyen-Age on appelait le « Malconfort ». En général, on vous y oubliait pour la vie. Cette cellule se distinguait des autres par d’ingénieuses dimensions. Elle n’était pas assez haute pour qu’on s’y tînt debout, mais pas assez large pour qu’on pût s’y coucher. Il fallait prendre le genre empêché, vivre en diagonale; le sommeil était une chute, la veille un accroupissement.

        Mon cher, il y avait du génie, et je pèse mes mots, dans cette trouvaille si simple. Tous les jours, par l’immuable contrainte qui ankylosait son corps, le condamné apprenait qu’il était coupable et que l’innocence consiste à s’étirer joyeusement.

        Albert Camus, La Chute

      7. @ Fod 17 décembre 2011 à 02:08

        Vous réduisez et falsifiez la réalité à l’aune de vos préjugés.

        Habituellement, le débatteur s’honore d’apporter des preuves, des arguments, des justifications étayant les falsifications qu’il dénonce. Avec vous, rien de cela. Ça ne trompe personne, vous n’avez rien à opposer et tout le monde peut le constater.

        une simple petite opinion basée sur un préjugé et donc sans base épistémologique

        Evoquer l’épistémologie, quelle démonstration de grand savoir, ça relève le niveau alors que le simple bon sens populaire suffit à traiter du sujet. La loi du bon sens s’énonce ainsi.

        « Chat échaudé craint l’eau froide »

        C’est un devoir de bien transmettre cette expérience de génération en génération, autant chez les humains que chez les chats. Cela fait partie de la solidarité intergénérationnelle. Hélas, à la charnière des années 67-74, malgré les mises en gardes du premier ministre, les jeunes chats décrétés majeurs prématurément, ont déclaré que les chats anciens étaient trop vieux pour que leur expérience soit prise en compte.

        Alors, ce qui devait arriver, arrive. La douche froide se profile à l’horizon. Heureusement, il est possible de trouver tout un tas de boucs émissaires : libéralisme, ultralibéralisme, néolibéralisme, capitalisme, mondialisation etc….comme si ça pouvait protéger des douches froides.

        La douche froide est en vue. Rien n’a été fait pour s’en protéger chez les jeunes chats devenus vieux. Ils risquent bien de s’enrhumer, surtout quand leurs jeunes chatons vont leur ressortir le discours de Pompidou.

      8. @ fujisan 17 décembre 2011 à 17:31
        Ça ne vous gêne pas de rédiger ainsi votre post du 17 décembre 2011 à 17:31 Contrairement à ce que vous voulez laisser entendre, je n’ai jamais tenu les propos que vous rapportez entre guillemets, ni sous cette forme, ni sous une autre. Vous comprenez que cette rédaction puisse être considérée comme malveillante. D’autant que c’est la seconde fois que vous utilisez le procédé.

        Je vous remercie par contre pour les textes que vous avez fournis ci-dessus, notamment celui de Pompidou.

      9. @jducac 17 décembre 2011 à 18:36
        C’est ainsi que je ressens vos propos. Il n’est pas tellement question de guerre, que de votre apologie de la guerre économique de tous contre tous (concurrence), vos préjugés à l’encontre de ceux qui ne pensent pas comme vous, qui ont une autre conception de la vie que d’imposer à tous de « vivre dans la préoccupation permanente », « se dire qu’on est toujours menacé », « en « risque permanent ». Toutes choses qui ne résultent que de décisions politiques. Du reste, il faudra expliquer aux nombreux jeunes au chômage et qu’on empêche de travailler qu’ils « se laissent dériver dans l’insouciance, le ramollissement, la vie trop facile ».

        « la volonté de maintenir le pays en situation de stimulation » (par l’aiguillon de la faim des pauvres / serfs / esclaves) n’est d’ailleurs pas un thème récent. Pas plus que « les jeunes ingrats, inconscients et inexpérimentés » :

        « Notre jeunesse est mal élevée. Elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce. Ils répondent a leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. »
        Cette citation est de Socrate( 470-399 av J.C)

        « Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays, si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible »
        Cette citation est d’Hésiode(720 avant J.C)

        « Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être loin »
        Cette citation est d’un prètre Egyptien ( environ 2000 avant J.C)

        « Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du coeur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunese d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui seront incapables de maintenir notre culture »
        Cette dernière vieille de plus de 3000 ans a été découverte sur une poterie d’argile dans les ruines de Babylone.

      10. @ Jducac

        Vous ne comprenez rien à rien. Avec vous, toute argumentation est vaine. Vous êtes comme un croyant fanatique qui part en croisade contre tout ce qui pourrait avoir une odeur de socialisme, de communisme ou d’anticapitalisme. Oui, je le répète, vous êtes un fanatique teinté d’une mauvaise foi rédhibitoire et obsédé par une idée fixe, et face au fanatisme, il n’y a que deux solutions : se taire ou en venir aux armes. Je préfère me taire.

        A quoi bon s’évertuer à argumenter contre l’ineptie de vos propos et votre mauvaise foi légendaire, nous savons par avance que c’est peine perdue. Beaucoup s’y sont essayé, mais votre fanatisme et votre mauvaise foi sont tels qu’ils s’y sont tous cassés les dents. De cela, tout le monde a déjà pu le vérifier et le constater d’où la stratégie d’évitement qui s’est soldé pour vous par une disparition presque totale de vos contradicteurs.

        Vous devriez lire le lien posté par Fujisan et en prendre de la graine. A vous seul, vous cumulez les 3/4 des 18 moisissures argumentatives, et l’une d’entre elle vous colle parfaitement à la peau : le syndrome de Galilée, ce même Galilée auquel vous vous êtes déjà référé à de multiples reprises. J’en ris encore.

      11. @ Fod 17 décembre 2011 à 20:49
        Vous ne vous rendez probablement pas compte, qu’en ne faisant qu’énoncer des qualificatifs visant à me dénigrer, vous vous en prenez à ma personne et non à mes idées. Relisez-vous, c’est manifeste.

        Nous sommes l’un et l’autre des hommes respectables, même si nos idées sont en opposition.

        Mes idées, comme les vôtres, sont de simples constructions immatérielles, rien d’autre. Comme toutes les constructions, elles sont plus où moins solides, elles peuvent comporter des failles et des points faibles à partir desquels on peut les déstabiliser. Si elles s’appuient sur des bases et des éléments qui apparaissent fragiles, alors, il appartient au contradicteur qui veut contribuer positivement à enrichir le débat, de le démontrer. Il suffit d’apporter des contre arguments qui vont les détruire et mettre à bas la construction intellectuelle qui ne tient pas, sans qu’il soit besoin de s’attaquer à la personne qui la porte.

        Je comprends que cela agace de ne pas y parvenir, surtout quand le mode d’emploi est généreusement mis à disposition par celui qui est attaqué.

        Si malgré le désir de démolir, et malgré l’usage d’outils de démolition suggérés, le démolisseur n’y parvient toujours pas, alors le mieux est peut-être qu’il s’interroge sur la validité de ses propres thèses.

        C’est certainement une démarche bien plus sage que de s’engager dans la voie de la menace par les armes.

  17. Bonjour et merci pour ce papier François , un commentateur à laissé la semaine dernière un lien sur un livre , « Fernand Léger , une correspondance de guerre « . Direction ma librairie préférée , commande et lecture cette semaine , ce livre est une correspondance pendant la guerre de 14-18 entre Léger(3 ans sur le front d’ Argonne, Verdun) et Louis Poughon son ami à l’arrière. Je me permet de vous faire partagé ce morceau de lecture qui en dit long sur ce que nous vivons en ce moment . Fernand parle de la guerre en ces termes « C’est aussi vache que la lutte économique des temps de paix et c’est pas peu dire ; la seule différence , c’est qu’on pousse un peu plus loin, un tout petit peu plus loin le résultat : au lieu de ruiner les bonshommes, on les tue. » Merci encore pour ce blog et les liens des commentateurs.

    1. La guerre, l’argent.

      Six francs pour ouvrir une fosse, dix francs pour creuser la nouvelle, ajouter encore quatre francs pour l’exhumation, le chef de chantier et les camions, tout le reste est du bénéfice, plus de trente francs par corps.
      Roland Dorgelès: Le réveil des morts, Albin Michel, 1923.

      Au sujet de la gestion des morts de la Grande Guerre:
      Guy Flucher: Le Chemin des Dames, du champ d’honneur…au champ des morts, Ysec Edition, Louviers, 2011.
      Une étude socio-anthropologique des sépultures de combattants et des cimetières militaires.

      1. A Ardéchoix,

        « Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier » est un extraordinaire récit, qui n’était pas, à l’origine, destiné à être publié, ce qui en explique la franchise, par opposition à ces ouvrages – souvent louables – mais marqués du sceau des « procédé littéraire » et  » autocensure patriote ».

        Louis Barthas, tonnelier, se révèle humaniste lucide.

        Je l’ai lu cent fois, percevant comme d’autres lecteurs, le témoignage sans fard de cet épisode monstrueux.

        Delphin

      2. @ Delphin

        Pour avoir lu une grande quantité de romans et de témoignages de combattants de la Grande Guerre, je confirme que Barthas est celui qu’il faut lire en priorité 🙂

    2. En tant que Bookiniste , si les livres de tranchées vous interessent , je vous conseille celui de Norton Cru qui vient d’etre réédité . Ce français vivant aux zunies etait revenu faire ses 4 ans dont deux en premiere ligne et été scandalisé de lire des inexactitudes (nottament de Dorgeles) . Revenu chez lui , il a fait (chez nous ) scandale en publiant une etude des plus poussée sur les publications sur les tranchées …ou il se permettait (en tant qu’Universitaire) de noter les veracités et inexactitudes historiques des récits …. Tres gros travail et surtout descente en flèche de nos gloires de plumes dont il met en doute la réalité de leur présence au front . :
      http://books.google.fr/books?id=V09RQ2dfGogC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=cru+dorgeles&source=bl&ots=tZphtmyyyA&sig=EfbtlUl2PRwbdu6RFA4OBLKKw2o&hl=fr&sa=X&ei=ZF3qTs7PFYuLswb7vKiSBw&ved=0CCcQ6AEwAQ#v=onepage&q=cru%20dorgeles&f=false
      Le livre c’est « Temoins »:
      http://livre.fnac.com/a1963130/Jean-Norton-Cru-Temoins

      1. Pour une fois, d’accord avec vous Kercoz. Témoins est une grande oeuvre au service de la vérité. A faire lire absolument aux apprentis historiens tant la méthode d’analyse des témoignages est pertinente.

  18. Finalement, il y a une chose positive dans tout ce micmac : c’est que l’Adversaire a cessé d’avancer masqué. Il a quitté son sourire et son sac de bonbons, et se révèle à nouveau dans toute sa cruauté imbécile (et ses serviteurs dans toute leur scélératesse). Ca fout les jetons, mais au moins les doutes ne sont plus permis.

    1. Pourtant, 98% de la population vit dans la culpabilité de la dette « on a vécu au dessus de nos moyens, maintenant il faut payer », et une bonne partie d’entre eux va voter Sarkozy, « le seul capitaine de tempête », Sarkozy le fer de lance de la politique néo-libérale Goldman Sachs / Trilatérale / FMI / Otan / 1%… à moins qu’il nous fourgue avant mai son gouvernement d' »Union nationale », meilleur moyen d’aller encore plus vite pour piller tout ce qu’il reste (il doit bien vous rester qques économies, un bien, ou un peu de force de travail ?)… Et voilà le travail !!

      1. Intéressante, votre remarque sur la culpabilité.
        Je viens de revoir « La Nuit du Chasseur », qui est éclairant à cet égard (l’action du film se situe d’ailleurs durant la Grande Dépression) : c’est par la Voix de la Morale que le tueur, faux prophète charismatique, misogyne et malade, s’insinue chez ses proies pour les dépouiller et les assassiner.

        Ca me rappelle une observation de Clément Rosset sur « Les ratés de la parole crapuleuse » : les truands se veulent paradoxalement les gardiens et les hérauts d’un code d’honneur très strict. Parfois, cela confine au mysticisme (ask Lloyd Blankfein).

        Un jour, Marine Le Pen se prendra vraiment pour Jeanne d’Arc, Sarkozy se prendra vraiment pour Charles Martel, et Hollande se prendra vraiment pour Ségolène Royal. Ce jour-là, il nous faudra beaucoup de sang froid.

      2. Pourtant, 98%

        AHHHH, ce n’est pas tout à fait exact : 98, 0321%,
        voilà la triste réalité, mais…au fait qu’en savez-vous ?

      3. un Belge

        Intéressante, votre remarque sur la culpabilité.

        au sujet des 98% de Naïf
        Pas du tout, le chiffre est erroné, comme je viens de l’indiquer
        c’était, voyons voir 97,369, euh, non, plutôt 98, 124, peut-être ?
        Et au fait qu’en savez-vous aussi ?

  19. « …..la dépendance réciproque des États et des banques, dont on sait qu’elle est le nœud qu’il faudrait au contraire trancher. Alors que comme conclut James Saft, « les États doivent briser la dépendance réciproque entre eux et les banques, ou bien les banques finiront par briser les États, peut-être même littéralement. »

    Et si, au contraire, on renforçait cette dépendance. Une bonne petite nationalisation, ou prise de participation dans les banques une fois qu’elles auront atteint un niveau assez bas…

    L’État couvre leurs créances et elles prêtent à l’État sans barguigner, ce qui permet à celui-ci de poursuivre son désendettement à des taux raisonnables. On les recentre sur leur rôle de dépôt et de prêt aux entrepreneurs locaux.

    Bref, que l’État en finisse et brise, si ce n’est les banques, au moins leurs dérives financières.

  20. Jeudi 15 décembre 2011 :

    Aujourd’hui, l’Espagne a emprunté.

    Les taux des émissions à 9 et 10 ans ont augmenté par rapport aux dernières émissions similaires, passant à 5,201 % pour les obligations à 9 ans (contre 5,006 % avant) et 5,545 % pour celles à 10 ans (contre 5,433 % la dernière fois).

    En revanche, le taux des obligations à 4 ans baisse, à 4,023 % (contre 5,276 %).

    (Dépêche AFP)

  21. Les efforts déployés pour abolir la démocratie en Europe ont finalement aboutis. Le 28 septembre, c’est le parlement européen qui votait le « pack de 6 », lequel faisait obligation aux Etats de respecter, de par la Loi, les critères d’endettement déjà contenus dans le traité de Maastricht, ceci sous peine d’amende. En novembre, l’oligarchie plaçait ses hommes à la tête de la Grèce et de l’Italie sans qu’ils aient à se présenter devant les électeurs. Pour couronner le tout, l’accord Sarkozy Merkel grave dans le marbre ce qu’il appelle « la règle d’or » c’est-à-dire un système de sanctions automatiques qui obligent les Etats à faire avaliser leurs budgets par les autorités de Bruxelles avant de pouvoir le présenter devant les assemblées nationales.

    Les citoyens ont du mal à voir en cela une liquidation de la démocratie car ils ne voient ni dictateurs violents et cupides, ni police politique à l’œuvre. C’est une oligarchie sans visage qui les gouverne. Elle les pille mais ils ne le voient pas. Ils imaginent être représentés, ils n’ont fait qu’avaliser la nomination des mandataires politiques de l’oligarchie. Cette oligarchie ne tire pas sur la foule. Ses armes sont purement institutionnelles et techniques et leur efficacité échappe aux gens non avertis. Elles exigent quelques explications sur un aspect occulté de l’accord :

    La BCE est autorisée à offrir aux banques, pendant les trois prochaines années, des liquidités illimitées à un taux directeur de 1%. Un taux directeur de 1% est en réalité un taux négatif, puisque l’inflation est officiellement d’au moins 2,5%. Les banques vont donc pouvoir emprunter gratuitement et prêteront aux Etats à des taux allant de 3% à 6%. Elles gagneront donc entre 2% et 4% en faisant une visite à la BCE. Mais elles ne s’arrêtent pas là. Elles investissent 96% de leurs liquidités dans des produits financiers dérivés, dont les CDS, et alimentent la bulle financière par la création de valeurs fictives. Par ce moyen elles font passer à 25% le taux d’intérêt négatif dont elles jouissent auprès de la BCE. Elles ponctionnent donc les richesses créées en manipulant des valeurs fictives. Je n’ai pas les chiffres pour l’Europe, mais j’ai lu qu’aux Etats-Unis, de cette façon, 80% de la richesse créée au cours des dernières années est allée aux 0,1% les plus riches.

    Aucune démocratie ne supporterait un tel pillage. Le prétexte de la « crise de l’euro » le permet. Comment des parlements pourraient-ils voter des budgets si les élus devaient assumer la ponction par les plus riches d’un quart du produit de l’impôt et 80% des richesses. Les arcanes de l’accord européen le permettent et se paient le luxe par dessus tout cela de culpabiliser les victimes. On agite le danger d’une création monétaire inflationniste, que les vertueux allemands refuseraient absolument, mais quiconque veut bien consulter le tableau des contreparties de la masse monétaire verra que la monnaie est faite de 75% de crédits à l’économie et de 25% environ d’avances aux Etats et de prêts à l’étranger. Elle est donc faite entièrement de crédit, c’est-à-dire de création monétaire et cela depuis des décennies. Le crédit en tant que tel n’est pas inflationniste, son usage peut l’être s’il ne finance pas la création de richesses réelles. Si le crédit est distribué de façon rationnelle, il n’y a aucune raison de penser qu’il ait un effet inflationniste. Ce qui est inflationniste, ce sont les emprunts alimentant la spéculation donc précisément ceux des banques quand elles recherchent des taux négatifs de 25%.
    Nous avons donc affaire à une dictature d’un nouveau genre que seules quelques voix esseulées dénoncent. La campagne électorale française les ignore et prend des allures de farce grotesque. Les socialistes déploient des efforts acharnés pour perdre. Après leur extravagante négociation avec les Verts, les voilà qui se lancent dans un débat piégé sur le vote des étrangers et qui se mettent à déballer les magouilles de leurs fédérations. Hollande a bien condamné le projet de traité européen mais seulement sur ses aspects les plus visibles. Il en ignore publiquement les aspects financiers. Il les approuve donc. On nous dit que l’Europe est morte parce que les anglais refusent le traité, mais Londres est le centre d’une constellation de places échappant à tout contrôle « de paradis fiscaux ». La mise à l’écart des anglais ne fait que renforcer l’autonomie de ces places où toutes nos banques ont des succursales. Ce retrait ne fait que renforcer le pouvoir de l’oligarchie financière. La nouvelle dictature enhardit ceux qui veulent nous ramener aux années noires de l’occupation. On liquide tous les acquis sociaux et les héritiers du collabo Renault viennent réclamer des milliards au peuple français.

    1. « Je n’ai pas les chiffres pour l’Europe, mais j’ai lu qu’aux Etats-Unis, de cette façon, 80% de la richesse créée au cours des dernières années est allée aux 0,1% les plus riches. »

      80% richesses créées reviennent au 1% les plus riches (dixit Paul Jorion dans « FRANCE 3, CE SOIR (OU JAMAIS !) »), pour les USA, entre 2008 et 2011.

    2. « Le crédit en tant que tel n’est pas inflationniste, son usage peut l’être s’il ne finance pas la création de richesses réelles. »

      Exact. Merci de le rappeler, l’important étant – par rapport au problème inflationniste-, que la masse monétaire progresse en gros au même rythme que la RICHESSE créée. Encore faut-il cependant s’entendre sur ce qu’est la RICHESSE créée (il y a valeur ajoutée et valeur ajoutée…).

      MxV=PxQ (Fischer)

      1. Darwinisme? Je démarre au quart de tour!
        1) Darwinisme vu par les évolutionnistes. Je n’en sais rien mais au minimum ça doit être quelque chose comme l’adaptation au milieu, cad lutte contre les ennemis + coopération avec les amis.
        2) Darwinisme vu par les crânes d’oeuf qui nous ont concocté et vendu les traités européens: c’est la concurrence libre et non faussée. Point barre. Coopération interdite donc.
        Or la seule façon qu’ont les faibles de s’en sortir c’est de s’entraider. Verbotten. Mort du petit commerce, pas de class action en France (en Europe?). Puis mort des moyens, de la classe moyenne: on y arrive en France. Et pendant ce temps les gros s’engraissent sans effort sur leur dos.
        3) Confirmation de 2): le ministre finlandais des affaires européennes, Alexander Stubb, a dit le mois dernier: « Seuls les plus forts survivront dans l’Euro ». TINA. Forte et profonde pensée unique.
        4) Les anglo-saxons traduisent le darwinisme de classe 2) par: « Struggle for life » ce qui est donc exactement équivalent à « Lutte contre la mort ».
        5) Aristote a écrit sur la génération et la corruption. La corruption, au sens d’Aristote, c’est exactement le glissement vers la mort. Le « Struggle for life » est donc, en ce sens, exactement la lutte contre la corruption (sens qui a visiblement dérivé!). Je n’ai jamais compris si la « loi » de Darwin (on notera le glissement sémantique, pour Darwin c’était une théorie) incluait ou non la partie générative (je pense que non, sinon rapplique ama automatiquement finalité, émergence, voire créationnisme: on en aurait entendu jaser dans les chaumières!). Est-ce que le néo-darwinisme (apport de la génétique) a changé le problème? Je pense que non pour la même raison. Parce que s’il n’y a aucune partie générative dans le darwinisme alors il y a inéluctable corruption du système et, à terme sa mort. N’est-ce pas ce que nous sommes en train de vivre?
        Ah ouais, j’oubliais, ça marche, tout ça est arrivé par hasard!
        Il faudrait peut-être faire une lecture attentive d’Aristote. Paul Jorion y a fait de bien belles découvertes (cf. « Comment la vérité et la réalité furent inventées », « Le prix »). René Thom a prolongé le travail d’Aristote. On fait dans son oeuvre de surprenantes découvertes.

    3. « La campagne électorale française les ignore et prend des allures de farce grotesque »
      si vous résumez la campagne électorale à Hollande et Sarkosy arbitrée par MLP comme essaye de nous le vendre les médias, évidemment.
      Mais d’autres vents se sont levés……….

    4. Dimitri MAKRYGIANNIS l’a dit et répété plusieurs fois : « Il faut qu’on se reveille ! Il faut qu’on se reveille ! Il faut qu’on se reveille ! »
      Bien votre commentaire et la dernière phrase est comme un formidable coup de pied au cul.

      1. Voici ce que j’ai pensé: il y avait la vie terrestre parmi quoi nous vivions, que le progrès de la raison entreprit d’équiper de voies ferrées, de moteurs à explosion, d’éclairage électrique et de téléphones, d’usines chimiques et de télévisions; et pour finir il alluma dessous le bûcher de Tchernobyl.

        On comprend qu’il ne soit pas convenable de nous promettre encore l’avenir radieux, au mieux nous assure-t-on que des palliatifs efficaces sont en préparation dans les laboratoires; et la publicité, dont chaque nouveau mensonge avoue le précédent, ne nous presset-elle pas de «retrouver le vrai goût d’autrefois»? Léon-Paul Fargue, peu avant que l’économie n’ait achevé l’extermination de cet autrefois du monde humanisé, l’autrefois des jours pleins de lendemains, avait pressenti ce renversement; tout juste la science rationaliste venait-elle d’essayer sur Hiroshima ses nouvelles équations: «Oui, dis-tu, j’ai connu ce dont je parle. C’est beau comme une journée manquée. Comme une vie manquée. J’ai su que cela avait eu lieu, et que d’autres aussi ont vécu ce passé aujourd’hui désiré, attendu comme un avenir. »

        S’il nous vient par inadvertance de vouloir songer aux jours futurs, aux années prochaines, à quoi ressemblera le monde et par exemple les informations que nous y entendrons le matin en nous réveillant; aussitôt voilà notre entendement qui charbonne et notre âme qui se trouble comme de toucher à d’hostiles ténèbres: on dirait que ce présent où nous existons encore vivants et tangibles, ce vaste assemblage de tout ce qui existe, ce monde évident où nous sommes aujourd’hui sans étonnement, ne débouche bientôt sur rien que sur du néant.

        Chacun, pour peu qu’il s’examine avec conscience, constatera d’ailleurs le soin qu’il prend à détourner son imagination d’un avenir si confus et si déplaisant, ainsi qu’il écarterait en rougissant un souvenir malsain (sans doute par quelque phénomène d’antémémoration); avec quel naturel nous éludons toute considération quant au futur imminent, ce qui en est déjà concevable par les événements qui nous y mènent, ce qui peut s’en prédire d’après des circonstances déjà présentes et visibles et si précipitées que les journaux même ne se donnent plus la peine d’en dissimuler les symptômes; qui sont autant de prémices et de causes prochaines au regard de la pensée qui les examine. Les rougeoiements en projettent vers nous de longues ombres qui déjà nous enveloppent: nous tâtonnons et nous croyons voir, nous reniflons les combustions d’un monde parti en fumées et nous croyons penser.

        Mais sans doute l’avenir est-il une dimension du temps qui nous est complètement sortie de l’esprit: il ne s’étend pas plus loin que les actualités télévisées du lendemain soir et nous attendons qu’on nous en montre les images. Ainsi borne-t-on la faculté d’imagination à guider son choix entre les courtes satisfactions que l’on nous dispose; elle ne serait pas seulement inutile à notre état, mais très préjudiciable, de dépiter tous ces dédommagements du confort moderne, ces distractions générales, ces luxures avariées contre quoi on nous échangea l’éternité terrestre; et qui sont tout le bonheur d’exister qu’il nous reste.

        On conviendra que les nouvelles d’aujourd’hui, entendues il y a vingt ans, nous auraient paru un absurde cauchemar, une mauvaise plaisanterie. Le journal de l’année prochaine ne nous semblerait pas moins inepte et déprimant. Nous le lirons pourtant de notre vivant. Lichtenberg disait sa curiosité de savoir le titre du dernier livre qui serait imprimé. Je crois que personne n’a celle d’assister à l’ultime journal télévisé….

        … Ces heures velléitaires que presse notre inquiétude, cette vacuité dont on s’accuse, ne sont pas de notre fait, mais de jours sans substance, d’un temps volatil qui se dissipe sans laisser de dépôt, d’un temps stérile, qu’on dirait purement chronométrique et dont l’économie seule règle le débit.

        extrait La vie sur terre de Baudouin de Bodinat

    5. Les socialistes déploient des efforts acharnés pour perdre.

      Bien vu.
      Pour rappel, parfois, c’est réellement comique :

      Hollande 1
      Hollande 2
      Royal
      Jospin

      Pour faire une politique de gauche, il faut défier l’ombre tutélaire du Père : Ronald Mitterand.
      Et reconnaître que le Père était un traître.

    6. « On liquide tous les acquis sociaux et les héritiers du collabo Renault viennent réclamer des milliards au peuple français. »

      Les usines de Louis Renault ont été récupérées par l’Etat français, et Louis Renault est mort en prison dans des conditions plus que douteuses.

      D’autres qui n’ont pas moins collaboré, et même plutôt plus, s’en sont mieux tirés que lui…

    7. 80 % de la richesse créée accaparée par 0,1 %, c’est faux bien sûr. Mais voyons par contre ce qu’en disait Krugman fin novembre :
      http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_nous-les-99-9-pourcent-paul-krugman?id=7139713

      Le récent rapport du Congressional Budget Office sur les inégalités ne s’est pas intéressé au 1 pourcent le plus riche, mais un rapport antérieur, remontant seulement à 2005 l’a fait. Selon ce rapport, entre 1979 et 2005, le revenu des Américains situés au milieu de la redistribution des richesses, après impôts et en tenant compte de’inflation, a augmenté de 21 pourcent. L’équivalent pour le 0,1 pourcent le plus riche est un chiffre en augmentation de 400 pourcent.
      Pour la plus grande part, ces revenus gigantesques reflètent une augmentation vertigineuse des revenus avant imposition de cette super élite. Mais il s’agit également de fortes baisses d’impôts en faveur des riches. Les impôts sur les plus-values sont en particulier bien plus bas aujourd’hui que ce qu’ils n’étaient en 1979 – et le millième d’Américains le plus riche représente la moitié des revenus totaux venant des gains engendrés par les plus-values. (..)
      Car qui sont ces 0,1 pourcent ? Très peu d’entre eux sont des nnovateurs à la Steve Jobs ; la plupart d’entre eux sont des gros bonnets de l’industrie et des financiers de haut vol. Une analyse récente a montré que 43 pourcent de la super élite sont des cadres dirigeants dans des entreprises autres que financières, 18 pourcent sont dans la finance et 12 pourcent sont avocats ou dans l’immobilier. Et ces professions ne sont pas, loin s’en faut, celles pour lesquelles il existe un lien évident entre ses propres revenus et sa contribution à’économie nationale.

      La moitié des plus-values réalisées aux USA, pratiquement défiscalisées, pour un millième de la population…

      1. La moitié des plus-values réalisées aux USA, pratiquement défiscalisées, pour un millième de la population…

        c’estt que vous êtes jaloux, voilà tout, c’est la humeine nathure

  22. Tiens dans ma croyance « libérale » je croyais que les banques centrales étaient des préteurs en dernier ressort et que les prêts octroyés l’étaient à des taux « punitifs » supérieurs au marché. Ben non en fait la finance mondiale c’est « open bar »… C’est certain tout cela ne peut que bien finir.

  23. A je vois que pour une fois nous arrivons à la même conclusion, je n’avais pas lu tout votre article. Oui c’est vraiment du n’importe quoi…

  24. Cher Monsieur,

    « Que doit-on chercher derrière ce plan : l’expression d’une grande ingénuité ou la certitude d’une forte mauvaise foi ? », demandez-vous.

    La réponse est des plus simples – que vous donnez, d’ailleurs – : l’expression d’un mélange détonnant d’imbécillité sournoise et d’incompétence avérée, de cynisme et…de criminalité.

    Ce qu’il y a d’extraordinaire, et que l’on oublie, est que par delà les dénominations « d’Etat », de « banques », il existe des individus, personnes physiques parfaitement identifiées et identifiables, qu’il conviendrait d’arrêter physiquement, de contraindre à rendre des comptes, fournir des explications, obliger à justifier de leurs choix et écarter de tout processus décisionnel.

    Il est quand même surprenant que l’on puisse accepter l’instauration et la mise en place, au nom de la perpétuation d’une système économique en morceaux, d’une véritable junte civile à l’échelle européenne.

    Comme le dit fort judicieusement votre contributeur Ardéchoix, citant Fernand léger dans sa correspondance de guerre, « …au lieu de ruiner les bonshommes, on les tue. »

    Il me semble que le temps est largement venu de mettre sur pied une Cour pénale internationale économique dont la mission serait précisément de se saisir, d’entendre en leurs explications et choix, juger et éventuellement condamner les auteurs de ce qu’il ne faut pas hésiter à appeler des infractions et agissements constitutifs de crimes économiques.

    Bien à vous,

    Renaud Bouchard

    1. Erreur, tout ceci est « légal ».
      Tout au moins dans le cadre des lois inspirées par les lobbies financiers.
      Ce qui est illégal c’est éventuellement la fuite de capitaux afin de se soustraire à l’impôt.
      Et ce qui est encore plus illégal, mais porte plutôt le nom de coup d’état, c’est le fait de mettre arbitrairement au pouvoir dans des « ex-démocraties » européennes (deux seulement pour l’instant) des agents des lobbies cités plus haut.

      1. OK pour l’évasion fiscale.
        Je me demande simplement selon quelles lois seraient illégales les actuelles positions de pouvoir dont vous parlez (Italie, Grèce, BCE).

      2. Illégal n’est pas le mot dans la mesure où la notion de coup d’état échappe à la voie constitutionnelle.
        La constitution est le couloir de légalité de la  » bonne » gestion d’un état du point de vue de son rédacteur.
        Tout pouvoir ultérieurement mis en place, sans réforme du législateur, en cassant les murs de ce couloir recèle un fort risque de fascisme,spécialement en Italie,surtout s’il émane d’un organe mondialiste.

  25. « James Saft, « les États doivent briser la dépendance réciproque entre eux et les banques, ou bien les banques finiront par briser les États, peut-être même littéralement. »

    Excellemment dit, mais c’est qui James Saft ?

      1. @UnBelge

        Les AMG de Là-bas si j’y vais, naturellement, les autres c’est du faux, comme les champignon, Mermet dixit.

  26. Il y a eu la nuit de la saint Barthélémy, la nuit de crystal, mais il y a eu pire et à plus grande envergure : la nuit lugubre du Fouquet,s où dans la joie des oligarques tout un peuple a été sacrifié.

  27. La révolution silencieuse passera par le retrait de son argent dans les banques… C’est le consommateur qui le pouvoir…

    1. J’espère ne jamais croiser votre chemin: la révolution (même silencieuse), le consommateur et le pouvoir: beurkkk

    2. Révolution bruyante : bruit du papier monnaie que l’on brûle.
      Révolution unification, fini les citoyens-nes, les producteurs-trices, les consommateurs-trices, les hommes les femmes, fini les classes, fini les genres., le travail- les loisirs, le privé-le public, finie la gestion et l’économie, fini les médiations du mode de production. Cela fera du bruit et se fera dans la fureur, aussi et pour l’amour de nous, de la vie, et le goût de la liberté.Chérie.

  28. « Avec quelle détermination et quel acharnement ! »

    Si l’ on garde bien présente à l’ esprit la théorie de la stratégie du choc, les objectifs de l’ oligarchie au pouvoir (suppression de la démocratie, appauvrissement des masses au profit de quelques uns…),
    tout cela devient si simple à comprendre…..

    Il suffit de ne pas nier l’ évidence.

  29. Il parait que la perte du tripleAAA est imminente et que SARKO et consorts préparent dèjà l’opinion publique à ce nouveau désastre national. Cala veut dire que toutes les mesures de régression sociale imposées par son gouvernement n’ont servi à rien à part accroitre la souffrance et la détresse des Français.

    1. J’espère que cette annonce aura au moins le mérite de couper l’élan a des mal comprenants qui envisageaient de revoter pour Sarko !

  30. C’est moi ou on conditionne les français à l‘idée d’un gouvernement d’union nationale?
    C’est un vieux fantasme français, déjà présent lors de la dernière élection: on prendrait les meilleurs de chacun des partis. J’ai déjà démontré à quelqu’un qui me vantait ce système que 1. un pays n’étant pas une entreprise, on ne « recrute » pas des ministres sur des quelques supposées compétences, et 2. quels sont les critères pour juger des dites compétences?…

    1. D’après ce j’ai cru comprendre en 2007 de la part de Bayrou, il y avait Juppé ou Strauss-Kahn, donc le critère de compétences doit être un parcours judiciaire chargé…

      Si l’on transpose en 2012, je vois bien Donadieu de Vabre….;-))))

  31. Allemagne :

    A lire les contributions et commentaires qui parlent de l’llemagne, j’ai plus que l’impression depuis quelques semaines que le Gouvernement Allemand dit Nein! aux EtatsUniens ?

    De fait semble se mettre en place une rupture sinon un désengagement de la solidarité Atlantique.

    Emmanuel TODD apportait des éléments d’analyse intéressants pour expliquer cette évolution.

    http://www.marianne2.fr/Todd-la-France-n-est-pas-l-Allemagne-ce-n-est-pas-germanophobe-de-le-dire_a213561.html?preaction=nl&id=5909493&idnl=26555&

    Toutefois, si l’Allemagne dit Nein aux USA et Ya à l’europe fédérale (Allemande) sa position démographique et le fait que l’essentiel de son commerce extérieur se fasse dans l’Union ne permet que de plaider pour une considération prise pour ici et maintenant. Chaque jour suffit sa peine dit Angela ! Le soir où le mur est tombé, elle est allée prendre une bière à l’Ouest puis se coucher, elle travaillait le lendemain…

    Elle vient de programmer un nouveau sommet avec Sarkosy : fin janvier, début février…. Ils ne se quittent plus !!

  32. Chaque jour est un jour particulier,

    Oh comme le vent souffle quelque peu aujourd’hui dans les plaines,

    Non pour moi mais pour mon prochain, je pense en effet que vous ne devrez pas laisser passer tous mes commentaires, hmm le monde se lamente déjà suffisamment comme ça.

    Sauf celui d’hier et au sujet de quelque chose que je n’ai pas trop l’habitude d’aborder, c’est peut-être bien là ou je me rend compte que je ne suis plus trop dans le mouvement.

    Il était pourtant pas bien long à lire, c’était même un commentaire qui me tenait beaucoup à coeur, mais bon c’est pas grave je vous pardonne gens du socialisme. Je me dis pourtant que chaque jour est spécial, bon c’est vrai le vent souffle un peu aujourd’hui sur les côtes, mais ça passera pour les ames sensibles et puis ça peut se comprendre à force.

    Témoignages poignants de la crise, pourquoi faudrait-il toujours lire les mêmes, ceux qui vous relatent les mêmes choses avec leurs propres mots à eux. Tu parles cause toujours tu m’intéresses Jérémie, tu parles d’un meilleur repos accordée pour les autres, faudrait partout suivre le rythme de plus en plus commercial du monde, aussi bien pour celui qui ne sait même plus à quel Saint ou bobonne se vouer, c’est la grande dynamique des corps du monde que voulez-vous que je fasse c’est peine perdue pour mes pieds, pour mes deux petites mimines.

  33. « Prédire que ce qu’il en est publiquement attendu est vain. »

    Cette phrase est grammaticalement boiteuse, et de ce fait dépourvue de sens.
    Ou plutôt si, on devine le sens général, mais on ne peut pas en être certain.

    Je suppose que l’auteur voulait dire:

    Prédire ce qu’il en est publiquement attendu est vain.

    Le « que » introduit une proposition, on attend donc un autre groupe verbal; par exemple:

    Prédire que ce qu’il en est publiquement attendu sera utile est vain.

    Bon, ça ne veut pas dire grand chose, mais c’est grammaticalement correct.

    Pinailleur, moi? (:-)
    Mais, malheureux, on commence comme ça, et on finit commentateur de sport à TF1!
    ps: rien à redire sur le fond, c’est bien pour ça que je me rabats sur la forme!

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